answerchoices. 1965. 1975. 1985. Question 11. 30 seconds. Q. 'Le Dernier Jour d'un condamné' a également été adapté en bande dessiné.
Le roman Ă  thĂšse Le roman Ă  thĂšse est une expression utilisĂ©e en littĂ©rature pour classer des romans dans lesquels la rĂ©flexion philosophique ou politique prime sur l'histoire. Ce sont des romans mettant en scĂšne des personnages destinĂ©s Ă  illustrer ou reprĂ©senter des concepts ou des courants philosophiques. Il s'agit d'un genre didactique qui naĂźt principalement au XVIIIe siĂšcle, avec les LumiĂšres, Ă  travers des auteurs tels que Denis Diderot ou Voltaire. LE ROMAN A THESE est un genre romanesque qui s'inscrit dans le cadre des textes Ă  idĂ©es. Ce genre qui cherche Ă  illustrer une thĂ©orie, des idĂ©es, Ă  dĂ©fendre une thĂšse Ă  travers une histoire qui ne constitue en fin de compte qu'un prĂ©texte pour confirmer une thĂšse ou pour rĂ©futer une autre. L’auteur Victor Hugo Il est nĂ© le 26 fĂ©vrier 1802 Ă  Besançon et mort le 22 mai 1885 Ă  Paris 83 ans ; Un poĂšte, dramaturge, Ă©crivain et homme politique français du XIXe siĂšcle ; Parmi ses Ɠuvres Notre-Dame de Paris. Les MisĂ©rables. Les Travailleurs de La Mer Le narrateur Le condamnĂ© Ă  mort C’est le personnage principal du roman. Son identitĂ© n’est pas citĂ©e, la raison de sa condamnation non plus. Victor Hugo a voulu laisser son personnage anonyme pour qu’il reprĂ©sente tous les condamnĂ©s Ă  mort, qu’ils soient coupables ou pas. RĂ©sumĂ© du roman “Le dernier jour d’un condamnĂ©â€ est le journal d’un condamnĂ© Ă  mort rĂ©digĂ© pendant les derniĂšres vingt-quatre heures de sa vie et dans lequel il raconte ce qu’il a vĂ©cu depuis le dĂ©but de son procĂšs jusqu’au moment de son exĂ©cution. Relatant ses pensĂ©es, ses souvenirs de sa vie prĂ©cĂ©dente et ses souffrances, ce journal dĂ©crit aussi l’amour du condamnĂ© Ă  sa fille et les conditions de vie dans la prison. Il sera exĂ©cutĂ© devant la sociĂ©tĂ© de Paris et qui profitera du spectacle. Le condamnĂ© de Victor Hugo Ă©tait obsĂ©dĂ© par l’idĂ©e de la mort, il nous parle de son sĂ©jour Ă  BicĂȘtre, puis Ă  la conciergerie et dĂ©crit les prĂ©paratifs de son exĂ©cution. Il exprime ses sentiments sur sa vie antĂ©rieure passĂ© de libertĂ© et nous fait part de ses derniĂšres pensĂ©es, de ses angoisses et ses souffrances quotidiennes qu’il subit lors de son incarcĂ©ration. Il se fera exĂ©cuter sous la clameur du peuple qui voit sa mort comme un spectacle. Les personnages Ù„Ù…ÙˆŰ§Ű”Ù„Ű© Ù‡Ű°Ű§ Ű§Ù„Ù…Ù„ŰźŰ”ŰŒ قم ŰšŰ§Ù„ŰȘŰłŰŹÙŠÙ„ ŰšŰ§Ù„Ù…ŰŹŰ§Ù† في كيŰČŰ§ÙƒÙˆ Ű§Ù„Ù†ŰłŰźŰ© Ű§Ù„Ù…ŰŹŰ§Ù†ÙŠŰ© لكيŰČŰ§ÙƒÙˆÙ…Ù„ŰźŰ”Ű§ŰȘ Ű§Ù„ŰŻŰ±ÙˆŰł ŰșÙŠŰ± Ù…Ű­ŰŻÙˆŰŻŰ©ÙÙŠŰŻÙŠÙˆ Ù…ŰŹŰ§Ù†ÙŠ في كل ۯ۱۳ŰȘÙ…Ű±ÙŠÙ† Ù…Ű”Ű­Ű­ Ù…ŰŹŰ§Ù†ÙŠ ۧ۟ŰȘۚۧ۱ ŰȘÙŰ§Űčلي Ű„Ù†ŰŽŰ§ŰĄ ۭ۳ۧۚ Ù…ŰŹŰ§Ù†ÙŠ

LeDernier Jour d'un condamnĂ© en 1829 et Claude Gueux en 1834 sont des romans Ă  la fois historiques et sociaux qui sont, surtout, engagĂ©s dans un combat — l'abolition de la peine de mort — qui dĂ©passe de loin le cadre de la fiction. Le dernier jour d un condamnĂ© rĂ©sumĂ© des chapitre 1

Contactlescoursjulien Dernier jour d’un condamnĂ©, chapitre I, incipit, Victor Hugo, 1829. BicĂȘtre. CondamnĂ© Ă  mort ! VoilĂ  cinq semaines que j’habite avec cette pensĂ©e, toujours seul avec elle, toujours glacĂ© de sa prĂ©sence, toujours courbĂ© sous son poids ! Autrefois, car il me semble qu’il y a plutĂŽt des annĂ©es que des semaines, j’étais un homme comme un autre homme. Chaque jour, chaque heure, chaque minute avait son idĂ©e. Mon esprit, jeune et riche, Ă©tait plein de fantaisies. Il s’amusait Ă  me les dĂ©rouler les unes aprĂšs les autres, sans ordre et sans fin, brodant d’inĂ©puisables arabesques cette rude et mince Ă©toffe de la vie. C’étaient des jeunes filles, de splendides chapes d’évĂȘque, des batailles gagnĂ©es, des théùtres pleins de bruit et de lumiĂšre, et puis encore des jeunes filles et de sombres promenades la nuit sous les larges bras des marronniers. C’était toujours fĂȘte dans mon imagination. Je pouvais penser Ă  ce que je voulais, j’étais libre. Maintenant je suis captif. Mon corps est aux fers dans un cachot, mon esprit est en prison dans une idĂ©e. Une horrible, une sanglante, une implacable idĂ©e ! Je n’ai plus qu’une pensĂ©e, qu’une conviction, qu’une certitude condamnĂ© Ă  mort ! Quoi que je fasse, elle est toujours lĂ , cette pensĂ©e infernale, comme un spectre de plomb Ă  mes cĂŽtĂ©s, seule et jalouse, chassant toute distraction, face Ă  face avec moi misĂ©rable, et me secouant de ses deux mains de glace quand je veux dĂ©tourner la tĂȘte ou fermer les yeux. Elle se glisse sous toutes les formes oĂč mon esprit voudrait la fuir, se mĂȘle comme un refrain horrible Ă  toutes les paroles qu’on m’adresse, se colle avec moi aux grilles hideuses de mon cachot ; m’obsĂšde Ă©veillĂ©, Ă©pie mon sommeil convulsif, et reparaĂźt dans mes rĂȘves sous la forme d’un couteau. Je viens de m’éveiller en sursaut, poursuivi par elle et me disant – Ah ! ce n’est qu’un rĂȘve ! – HĂ© bien ! avant mĂȘme que mes yeux lourds aient eu le temps de s’entre ouvrir assez pour voir cette fatale pensĂ©e Ă©crite dans l’horrible rĂ©alitĂ© qui m’entoure, sur la dalle mouillĂ©e et suante de ma cellule, dans les rayons pĂąles de ma lampe de nuit, dans la trame grossiĂšre de la toile de mes vĂȘtements, sur la sombre figure du soldat de garde dont la giberne reluit Ă  travers la grille du cachot, il me semble que dĂ©jĂ  une voix a murmurĂ© Ă  mon oreille – CondamnĂ© Ă  mort ! Exemple d’un plan de commentaire avec introduction et conclusion du chapitre 1, de l’incipit de Dernier jour d’un condamnĂ©, 1829, Victor Hugo. Ceci n’est Ă©videmment pas un modĂšle, mais un exemple. Votre rĂ©flexion personnelle peut mener vers d’autres pistes de lecture. Introduction Texte engagĂ© de Victor Hugo contre la peine de mort, Le dernier jour d’un condamnĂ© s’impose dans l’oeuvre du grand romantique Ă  cĂŽtĂ© de son grand roman Les MisĂ©rables, ou de son poĂšme Melancholia comme un engagement fort. Il a d’ailleurs portĂ© sur la scĂšne politique cette conviction de l’abolition de la peine de mort, et du changement de la politique carcĂ©rale quand il fut dĂ©putĂ© sous la seconde rĂ©publique 1848-1851. accroche Le texte prĂ©sentĂ© ici est l’incipit de l’oeuvre. Il donne au lecteur une premiĂšre impression sur la maniĂšre dont Victor Hugo a construit son livre. C est un monologue intĂ©rieur qui prend la forme d’un journal contant les pensĂ©es et les Ă©motions d’un condamnĂ© Ă  mort la veille de son exĂ©cution. Il est constituĂ© par des descriptions du passĂ© et du prĂ©sent de l’homme, dont nous ne connaissons ni l’identitĂ©, ni les actes jugĂ©s. prĂ©sentation du texte et de l’oeuvre. De quelle maniĂšre Hugo construit-il cet incipit, en portant un premier jugement sur la peine de mort ? problĂ©matique Tout d’abord, nous verrons que cet incipit possĂšde une fonction informative traditionnelle, puis nous montrerons le caractĂšre descriptif et rĂ©aliste de ce texte. annonce de plan I- un incipit traditionnel phrase d’introduction de la partie avec rappel du thĂšme lors de la rĂ©daction a Les indicateurs spatio-temporels. dĂ©but par BicĂȘtre », prison du Kremlin-BicĂȘtre au sud de Paris, connue pour ses conditions dĂ©tentions effroyables. Champ lexical de la prison nous indiquent clairement le lieu de l’action dans un cachot », cellule », grille du cachot », prison ». des indications temporelles tout au long du passage nous indique la progression du temps cinq semaines », Chaque jour, chaque heure, chaque minute ». Cependant, pas de dates prĂ©cises. Epoque contemporaine de celle de l’auteur. Enfin, marques temporelles pour opposer le passĂ© au prĂ©sent Autrefois », Maintenant ». b Le thĂšme de l’oeuvre. DĂšs le dĂ©but indication du thĂšme de l’oeuvre CondamnĂ© Ă  mort ! ». Mise en avant de la sentence, avec rappel du titre dernier jour d’un condamnĂ© ». peine de mort qui paraĂźt obsĂ©dante dĂšs cet incipit puisque l’expression CondamnĂ© Ă  mort » est rĂ©pĂ©tĂ©e trois fois dans le texte. A chaque fois avec un ! ». Description par un point de vue interne des conditions de captivitĂ© et des Ă©motions d’un condamnĂ© Ă  mort sujet de l’oeuvre. Concentration sur le thĂšme par l’absence d’identitĂ© du personnage principal, et l’absence d’évocation des actes pour lesquels il a Ă©tĂ© condamnĂ© le thĂšme est la peine de mort, et non le jugement d’un homme. c La tonalitĂ© du rĂ©cit. Un registre lyrique assumĂ© premiĂšre personne du singulier utilisĂ©e Ă  de multiples reprises. De plus, expressions de sentiments personnels j’habite avec cette pensĂ©e », Je n’ai plus qu’une pensĂ©e ». Point de vue interne qui donne sa force Ă  l’oeuvre. registre pathĂ©tique trĂšs prĂ©sent aussi souffrance psychologique de la solitude toujours seul », souffrance physique sommeil convulsif ». Enfin, aspect tragique de la situation du condamnĂ©, fatalitĂ© Quoique je fasse, elle est toujours lĂ  », inexorabilitĂ© de la mort qu’une certitude condamnĂ© Ă  mort ! ». phrase de conclusion/transition de la partie lors de la rĂ©daction II- Un rĂ©cit descriptif. phrase d’introduction de la partie avec rappel du thĂšme lors de la rĂ©daction a Portrait passĂ© du personnage. Le deuxiĂšme paragraphe se concentre sur le passĂ© du personnage Autrefois ». utilisation tout le long de l’imparfait avait », Ă©tait »  un passĂ© joyeux, connotation positive fantaisies », s’amusait », Ă©numĂ©rations qui insistent sur le caractĂšre heureux du passĂ© des jeunes filles, de splendides chapes d’évĂȘques, des batailles gagnĂ©es
 », renforcĂ©e par l’expression c’était toujours la fĂȘte ». DĂ©finition de l’homme et du bonheur centrĂ©e autour de la libertĂ© j’étais un homme comme un autre homme », j’étais libre ». Vision romantique de la libertĂ© comme valeur centrale de l’humanitĂ©. b Les conditions terribles de l’emprisonnement. description des conditions d’emprisonnement captif », grilles hideuses », dernier paragraphe dalle mouillĂ©e et suante de ma cellule ». description d’univers carcĂ©ral froid et sombre Les rayons pĂąles de ma lampe de nuit », sombre figure du soldat de garde ». La dĂ©tention revĂȘt un caractĂšre insupportable horrible rĂ©alitĂ© ». la prison casse les individus toujours glacĂ© », toujours courbĂ© sous son poids », Mon corps est aux fers », impression d’un Ă©tat d’esclave, meurtrissure du corps. c Un enfermement psychologique. structure circulaire du texte qui constitue une mĂ©taphore de l’enfermement du condamnĂ© dĂ©but par condamnĂ© Ă  mort ! », fin par condamnĂ© Ă  mort ! ». Les rĂ©pĂ©titions, les gradations du texte Chaque jour, chaque heure, chaque minute », Une horrible, une sanglante, une implacable » montrent encore cet enfermement. l’enfermement psychologique mĂšne Ă  l’angoisse du personnage, avec une personnification de cette pensĂ©e une voix murmure Ă  mon oreille ». Il est poursuivi par l’idĂ©e de sa mort prochaine, qui devient une obsession Quoi que je fasse, elle est toujours lĂ  ». QuatriĂšme paragraphe constituĂ© par la mĂ©taphore filĂ©e de cette pensĂ©e en monstre fantastique pensĂ©e infernale », comme un spectre de plomb », ses deux mains de glace », Elle se glisse
sous la forme d’un couteau ». Vision cauchemardesque toujours reliĂ©e Ă  la mort, comme si cette idĂ©e devenait la grande faucheuse, allĂ©gorie de la mort. phrase de conclusion de la partie lors de la rĂ©daction Conclusion L’incipit de ce grand texte engagĂ© de Victor Hugo nous immerge directement dans l’oeuvre. L’utilisation du registre lyrique et du point de vue interne apporte Ă©motion et force au texte. De plus, le thĂšme de la peine de mort est mis en avant dĂšs les premiĂšres lignes, ainsi que la prison, lieu unique du rĂ©cit. Ce rĂ©alisme se montre encore Ă  travers la description de la vie passĂ©e du personnage, et de son emprisonnement physique autant que psychologique.rĂ©ponse Ă  l’annonce de plan Victor Hugo construit un incipit Ă  la fois traditionnel par les informations donnĂ©es au lecteur, pour qu’ils puisse rapidement s’immerger dans le rĂ©cit, et aussi un incipit puissant et original par sa construction qui insiste sur l’enfermement du personnage. La peine de mort devient dĂ©jĂ  dans le dĂ©but de l’oeuvre une torture morale. rĂ©ponse Ă  la problĂ©matique L’émotion créée par cet incipit annonce la tonalitĂ© du reste de l’oeuvre. La charge de Victor Hugo contre la peine de mort puise sa force dans le choix rĂ©aliste, descriptif et lyrique de l’auteur. Si l’écrivain ne verra pas de son vivant l’abolition de la peine de mort, son cri constitue une Ă©tape importante menant vers la loi de 1981, et la disparition de cette peine en France. ouvertureconclusion en trois parties avec rĂ©ponse Ă  l’annonce de plan, rĂ©ponse Ă  la problĂ©matique, et l’ouverture. Je lance un appel aux forces de l’amour! Faites circuler les poĂ©sies d’amour de ?‍❀‍? Contactlescoursjulien En savoir plus sur Victor Hugo

Depuiscinq semaines, un jeune prisonnier vit constamment avec l’idĂ©e de la mort. Il est doublement enfermĂ©. Physiquement, il est captif dans une cellule Ă  BicĂȘtre. Moralement, il est prisonnier d’une seule idĂ©e : condamnĂ© Ă  mort. Il se trouve dans l’impossibilitĂ© de penser Ă  autre chose. PubliĂ© par Admin Ă  06:16.

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RĂ©sumĂ©de ‘ Le dernier jour d’un condamné’ Chapitre par Chapitre CHAPITRE1 Depuis cinq semaines, un jeune prisonnier vit constamment avec l’idĂ©e de la mort. Il est doublement enfermĂ©. Physiquement, il est captif dans une cellule Ă  BicĂȘtre. Moralement, il est prisonnier d’une seule idĂ©e : condamnĂ© Ă  mort. Il se trouve dans l
rĂ©sumĂ© RĂ©sumĂ© du chapitre I Le roman s’ouvre par une rĂ©flexion sous forme d’un monologue interne InterprĂ©tĂ© dans sa cellule de BicĂȘtre, le narrateur se rappelle son passĂ© de libertĂ© cependant il se trouve prisonnier de l’idĂ©e de sa condamnation Ă  mort. Cette pensĂ©e l’obsĂšde et infecte sa vie. Elle est prĂ©sentĂ©e comme une femme Ă  deux bras qui le secoue, hante ses rĂȘves et le poursuit partout. RĂ©sumĂ© du chapitre II RĂ©cit de la proclamation de la condamnation Ă  mort Le narrateur relate les Ă©vĂ©nements passĂ©s le jour de la proclamation de sa condamnation Ă  mort. Il dĂ©crit aussi les juges, les jurĂ©s, la salle d’audience, l’atmosphĂšre qui y rĂ©gnait et les gens qui ont assistĂ© Ă  son procĂšs. SĂ©duit par les lumiĂšres, par les couleurs, par les bruits, le narrateur chante la vie Ă  travers ses sensations et ses impressions dans une ambiance totalement contradictoire. Alors qu’il semble apprĂ©cier la vie dans toutes ses dimensions, les jurĂ©s le condamnent Ă  mort et brisent son espoir. Tout redevient noir et triste Ă  ses yeux. RĂ©sumĂ© chapitre III Retour au monologue interne Le narrateur se livre Ă  une rĂ©flexion sur le bien-fondĂ© de sa condamnation Ă  mort. Il estime que les humains sont tous des condamnĂ©s Ă  mort. Ce qui diffĂšre c’est la maniĂšre et le temps. RĂ©sumĂ© chapitre IVRetour au rĂ©cit de l’incarcĂ©ration Ă  BicĂȘtre L’arrivĂ©e Ă  BicĂȘtre. En attendant son pourvoi =recours auprĂšs d'une juridiction supĂ©rieure contre la dĂ©cision d'un tribunal en cassation, le narrateur est conduit Ă  la prison de BicĂȘtre. De loin le prison ressemble Ă  un chĂąteau de roi mais de plus prĂšs elle est dĂ©labrĂ©e=en ruine, dans un trĂšs mauvais Ă©tat et vĂ©tuste =qui porte les marques de la vieillesse. RĂ©sumĂ© du chapitre V Suite du rĂ©cit de l’incarcĂ©ration Ă  BicĂȘtre Lorsque le narrateur est arrivĂ© Ă  BicĂȘtre, les gardes lui ont dĂ©fendu tout objet tranchant qui pourrait servir Ă  un suicide puis ils lui ont remis une camisole. Durant les premiers jours de ses sĂ©jours Ă  BicĂȘtre le narrateur a Ă©tĂ© bien traitĂ© mais battu par la suite comme n’importe quel prisonnier. Cependant certaines faveurs lui ont Ă©tĂ© acceptĂ©es comme le papier, l’encre, les plumes et une lampe. De mĂȘme, il pouvait sortir dans la cour chaque dimanche, ainsi il a cĂŽtoyĂ© les autres prisonniers et a appris leur argot. RĂ©sumĂ© du chapitre VI Alors le narrateur a dĂ©cidĂ© de noter son journal de chĂątiments. L’écriture devient une justification Ă  la vie terne et monotone de la prison. Il dĂ©cide d’écrire pour communiquer ses souffrances morales afin d’amener les dĂ©cisions a abolir la peine de mort. Il rĂ©alise Ă  qu’ il s’attache Ă  la vie. RĂ©sumĂ© du chapitre VII Le narrateur s’attarde sur sa situation et espĂšre qu’on s’intĂ©resserait un jour Ă  son cas. Mais l’idĂ©e de sa condamnation continue de l’obsĂ©der et le torturer RĂ©sumĂ© du chapitre VIII En attendant son pourvoi en en cassation, le narrateur passe son temps Ă  compter les jours qui lui restent Ă  vivre, il lui reste donc six semaines. RĂ©sumĂ© du chapitre IX Le narrateur regrette de laisser derriĂšre lui sa femme, sa mĂšre et surtout sa fille de trois ans sans protection et sans ressources. RĂ©sumĂ© du chapitre XLe narrateur dĂ©crit sa cellule, c’est une petite piĂšce Ă  quatre murs en pierre avec une voĂ»te et une petite porte en fer oĂč il y a une petite ouverture servant de fenĂȘtre. Il y a aussi un matelas en paille. A l’extĂ©rieur il y a un couloir qui relie les autres cellules et un garde permanent RĂ©sumĂ© du chapitre 11Pour passer le temps le narrateur lit et tente de comprendre les inscriptions et les dessins sur les murs de sa cellule. AttirĂ© par des mots Ă©crits par un sous-officier guillotinĂ© pour ces idĂ©es rĂ©publicaines, il est pris de panique Ă  la vue de l’échafaud dessinĂ© sur le mur. RĂ©sumĂ© du chapitre 12 Le narrateur dĂ©couvre les noms de quatre criminels cĂ©lĂšbres passĂ©s par la mĂȘme cellule. Les sont Ă©crits Ă  cotĂ© du nom de Papavoine, un criminel qui tuait les enfants. Il est alors pris de terreur Ă  l’idĂ©e de la mort et du tombeau. RĂ©sumĂ© du chapitre 13 RĂ©cit des prĂ©paratifs au dĂ©part des forçats pour Toulon Le narrateur raconte qu’un jour la prison Ă©tait trĂšs agitĂ©e par le dĂ©part des forçats pour Toulon, Mis dans une autre cellule pour suivre ce spectacle Ă  travers une fenĂȘtre, le narrateur s’attarde sur la description de la grande cour de BicĂȘtre, des bĂątiments vĂ©tustes, des fenĂȘtres grillĂ©es et principalement sur les visages des prisonniers qui regardent Ă  travers ces fenĂȘtres. Le spectacle du dĂ©part commence Ă  midi avec l’entĂ©e =greffer d’une charrette transportant des chaĂźnes servant Ă  attacher les forçats et portant les habits qu’ils vont mettre pour le dĂ©part. Ensuite, les argousins Ă©tendent ces chaĂźnes dans un coin de la cour. Quand ce travail est fini, l’inspecteur donne l’ordre au directeur pour laisser enter les forçats dans une petite cour oĂč ils sont acclamĂ©s par les prisonniers / spectateurs. Puis on les prĂ©sente Ă  l’appel aprĂšs leur avoir fait passer une visite mĂ©dicale. Au moment oĂč les forçats se prĂ©parent pour mettre les vĂȘtements du voyage, une pluie torrentielle commence Ă  tomber. AccablĂ©s de froid dans leur nuditĂ©, les forçats chantent leurs malheurs. Enfin, on les enchaĂźne dans des cordons que deux forgerons fixent Ă  leurs pieds et on leur donne Ă  manger. Ce spectacle dĂ©solant rend le narrateur enragĂ©, il tente de s’enfouir mais il n’arrive pas et s’évanouit sur le champ. RĂ©sumĂ© du chapitre 14 AprĂšs s’ĂȘtre transportĂ© Ă  l’infirmerie, le narrateur a repris connaissance, il s’est enroulĂ© ensuite dans ses draps et sa couverture dont la chaleur lui a donnĂ© l’envie de se rendormir. Mais le bruit de cinq charrettes transportant les forçats le rĂ©veille. Conduit par des gendarmes Ă  cheval et des argousins Ă  pieds, le convoi prend dĂ©part pour un voyage de vingt cinq jours de souffrances et de misĂšres. Emu par ce spectacle dĂ©solant, le narrateur prĂ©fĂšre la guillotine Ă  la galĂšre. RĂ©sumĂ© du chapitre 15 Retour au cachot, le narrateur est remis dans son cachot. L’idĂ©e de sa condamnation continue de le torturer moralement au point oĂč il espĂšre obtenir une grĂące car il tient Ă  la vie plus que jamais. Mais il est trop tard.
RĂ©sumĂ©de ‘ Le dernier jour d’un condamné’ Chapitre par Chapitre. CHAPITRE1 Depuis cinq semaines, un jeune prisonnier vit constamment avec l’idĂ©e de la mort. Il est doublement enfermĂ©. Physiquement, il est captif dans une cellule Ă  BicĂȘtre. Moralement, il est prisonnier d’une seule idĂ©e : condamnĂ© Ă  mort. Il se trouve dans l’impossibilitĂ© de penser Ă  autre chose
Fiche pratiqueAuteur Victor Hugo Titre et date de publication Le dernier jour d’un condamne , publiĂ© en 1829. Genre RĂ©cit Ă  la premiĂšre personne ; adoption des techniques de l’autobiographie, le journal intime en particulier. Histoire Le livre est l’histoire d’un homme qui a Ă©tĂ© condamnĂ© a mort et, il raconte ce qu’il vit pendant les derniĂšres semaines de sa vie. Nous ne savons ni le nom de cet homme ni ce qu’il a fait pour ĂȘtre condamnĂ© Ă  mort, mais nous pouvons comprendre et vivre avec cet homme ce que veut dire ĂȘtre condamnĂ©s Ă  mort. Il nous raconte sa vie en prison ; nous parle de ses sentiments ; peurs et espoir, de sa famille ; sa fille, sa femme et sa mĂšre. Il raconte aussi quelques bribes de son passĂ© et cesse d’écrire quand arrive le moment de l’exĂ©cution. Composition Le livre comporte trois parties BicĂȘtre, la Conciergerie et la Mairie. BicĂȘtre le procĂšs, le ferrage des forçats et la chanson ; La Conciergerie le voyage vers Paris, la rencontre avec la friauche et la rencontre avec le geĂŽlier qui lui demande les numĂ©ros pour jouer Ă  la loterie ; L’HĂŽtel de Ville le voyage dans Paris, la toilette du condamnĂ© et le voyage vers la Place de GrĂšve l’échafaud. Personnages Le condamnĂ© Ă  mort / Les geĂŽliers / Sa fille / Sa femme et sa mĂšre / Le prĂȘtre. / La foule Cadre Lieux Les grandes prisons de Paris BicĂȘtre, la Conciergerie et l’HĂŽtel de Ville. DurĂ©e Cinq semaines, Ă  partir du moment oĂč le protagoniste est condamnĂ© Ă  mort jusqu’au moment oĂč il monte sur l’échafaud. ThĂšmes La peine de mort / La peur / la haine / la religion / la violence contre les prisonniers / l’injustice / la justice Enonciation, focalisation Le narrateur est le personnage utilisation de la premiĂšre personne. Le narrateur l’auteur. Focalisation interne accĂšs au point de vue du narrateur et Ă  sa vision des choses et du monde..RĂ©sumĂ© de Le dernier jour d’un condamné’ Chapitre par ChapitreCHAPITRE1 Depuis cinq semaines, un jeune prisonnier vit constamment avec l’idĂ©e de la mort. Il est doublement enfermĂ©. Physiquement, il est captif dans une cellule Ă  BicĂȘtre. Moralement, il est prisonnier d’une seule idĂ©e condamnĂ© Ă  mort. Il se trouve dans l’impossibilitĂ© de penser Ă  autre chose. CHAPITRE2 De sa cellule, le narrateur se souvient de son procĂšs et de sa condamnation Ă  mort. Il relate les circonstances de son procĂšs et sa rĂ©action au verdict fatal. CHAPITRE3 Le condamnĂ© semble accepter ce verdict. Il ne regrette pas trop de choses dan,s cette vie oĂč tous les hommes sont des condamnĂ©s en sursis. Peu importe ce qui lui arrive. CHAPITRE4 Le condamnĂ© est transfĂ©rĂ© Ă  BicĂȘtre. Il dĂ©crit briĂšvement cette hideuse prison. CHAPITRE5 Le narrateur nous parle de son arrivĂ©e Ă  la prison. Il a rĂ©ussi Ă  amĂ©liorer ses conditions de prisonnier grĂące Ă  sa docilitĂ© et Ă  quelques mots de latin. Il nous parle ensuite de l’argot pratiquĂ© en prison. CHAPITRE6 Dans un monologue intĂ©rieur, le prisonnier nous dĂ©voile sa dĂ©cision de se mettre Ă  Ă©crire. D’abord, pour lui-mĂȘme pour se distraire et oublier ses angoisses. Ensuite pour ceux qui jugent pour que leurs mains soient moins lĂ©gĂšres quand il s’agit de condamner quelqu’un Ă  mort. C’est sa contribution Ă  lui pour abolir la peine capitale. CHAPITRE7 Le narrateur se demande quel intĂ©rĂȘt peut-il tirer en sauvant d’autre tĂȘtes alors qu’il ne peut sauver la sienne. CHAPITRE8 Le jeune condamnĂ© compte le temps qui lui reste Ă  vivre. Six semaines dont il a dĂ©jĂ  passĂ© cinq ou mĂȘme six. Il ne lui reste presque rien. CHAPITRE9 Notre prisonnier vient de faire son testament. Il pense aux personnes qu’il laisse derriĂšre lui sa mĂšre, se femme et sa petite fille. C’est pour cette derniĂšre qu’il s’inquiĂšte le plus. CHAPITRE10 Le condamnĂ© nous dĂ©crit son cachot qui n’a mĂȘme pas de fenĂȘtres. Il dĂ©crit aussi le long corridor longĂ© par des cachots rĂ©servĂ©s aux forçats alors que les trois premiers cabanons sont rĂ©servĂ©s aux condamnĂ© Ă  la peine capitale. CHAPITRE11 Pour passer sa longue nuit, il se lĂšve pour nous dĂ©crire les murs de sa cellule pleins d’inscriptions, traces laissĂ©es par d’autres prisonniers. L’image de l’échafaud crayonnĂ©e sur le mur le perturbe. CHAPITRE12 Le prisonnier reprend sa lecture des inscriptions murales. Il dĂ©couvre les noms de criminels qui ont dĂ©jĂ  sĂ©journĂ© dans cette triste cellule. CHAPITRE13 Le narrateur- personnage se rappelle d’un Ă©vĂ©nement particulier qui a eu lieu il y a quelques jours dans le cour de la prison le dĂ©part des forçats au bagne de Toulon. Il nous rapporte cet Ă©vĂ©nement comme un vrai spectacle en trois actes la visite mĂ©dicale, le visite des geĂŽliers et le ferrage. Il nous parle du traitement inhumain rĂ©servĂ© Ă  ces condamnĂ©s. A la fin du spectacle, il tombe Ă©vanoui. CHAPITRE14 Quand il revient Ă  lui, il se trouve dans l’infirmerie. D’une fenĂȘtre , il peut observer les forçats partir tristement sous la pluie au bagne de Toulon. Il prĂ©fĂšre plutĂŽt la mort que les travaux forcĂ©s. CHAPITRE15 Le prisonnier est dans sa cellule. Il avait senti un peu de libertĂ© dans l’infirmerie mais voilĂ  qu’il est repris par l’idĂ©e de la mort qu’il pense Ă  s’évader. CHAPITRE16 Le narrateur se rappelle de ces quelques heures de libertĂ© Ă  l’infirmerie. Il se souvient de cette jeune fille qu’il a entendu chanter de sa vois pure, veloutĂ©e une chanson en argot. CHAPITRE17 Il pense encore Ă  s’évader. Il s’imagine dĂ©jĂ  en dehors de la prison dans le port pour s’embarquer vers l’Angleterre mais voilĂ  qu’un gendarme vient demander son passeport le rĂȘve est brisĂ© CHAPITRE18 Il est six heures du matin. Le guichetier entre dans le cachot. Il demande Ă  notre condamnĂ© ce qu’il dĂ©sire Ă  manger. CHAPITRE19 Le directeur de la prison vient en personne voir le condamnĂ©. Il se montre doux et gentil. Le jeune comprend que son heure est arrivĂ©e. CHAPITRE20 Le narrateur pense Ă  son geĂŽlier, Ă  la prison qu’il trouve partout autour de lui, dans les murs, dans les guichetiers
 CHAPITRE21 Le condamnĂ© reçoit deux visites. D’abord celle du prĂȘtre et puis celle de l’huissier. Ce dernier vient lui annoncer que le pourvoi est rejetĂ© et que son exĂ©cution aura lieu le jour mĂȘme place de GrĂšve. Il reviendra le chercher dans une heure. CHAPITRE22 Le prisonnier est transfĂ©rĂ© Ă  la Conciergerie. Il nous conte le voyage et sa discussion avec le prĂȘtre et l’huissier pendant le trajet. Il se montre peu bavard et parait plutĂŽt pensif. A huit heures trente, la carriole est dĂ©jĂ  devant la Cour. CHAPITRE23 L’huissier remet le condamnĂ© aux mains du directeur. Dans un cabinet voisin, il fait une rencontre curieuse avec un condamnĂ© Ă  mort qui sĂ©journera dans la mĂȘme cellule Ă  BicĂȘtre. Ce dernier, fils d’un ancien condamnĂ© Ă  mort lui raconte son histoire et s’empare de sa redingote . CHAPITRE24 Le narrateur est enragĂ© parce que l’autre condamnĂ© lui a pris sa redingote. CHAPITRE25 Le condamnĂ© est transfĂ©rĂ© dans une autre cellule. On lui rapporte, sur sa demande une chaise, une table, ce qu’il faut pour Ă©crire et un lit. CHAPITRE26 Il est dix heures. Le condamnĂ© plaint sa petite fille qui restera sans pĂšre. Elle sera peut ĂȘtre repoussĂ©e, haie Ă  cause de lui. CHAPITRE27 Le narrateur se demande comment on pouvait mourir sur l’échafaud. CHAPITRE28 Il se rappelle avoir dĂ©jĂ  vu une fois monter une guillotine sur la place de GrĂšve. CHAPITRE29 Le jeune dĂ©tenu pense Ă  cette grĂące qui ne vient toujours pas. Il estime maintenant que les galĂšres seraient meilleure solution en attendant qu’un jour arrive la grĂące. CHAPITRE30 Le prĂȘtre revient voir le condamnĂ©. Celui-ci est loin d’apprĂ©cier sa prĂ©sence. Ce prĂȘtre parle machinalement et semble peu touchĂ© par la souffrance du prisonnier. Ensuite, et bien que la table soit dĂ©licate et bien garnie, il ne peut manger. CHAPITRE31 Le narrateur est surpris de voir un homme prendre les mesures de la cellule. Ironie du sort la prison va ĂȘtre rĂ©novĂ©e dans six mois. CHAPITRE32 Un autre gendarme vient prendre la relĂšve. Il est un peu brusque. Il demande au prisonnier de venir chez lui aprĂšs son exĂ©cution pour lui rĂ©vĂ©ler les trois bons numĂ©ros gagnants Ă  la loterie . Le condamnĂ© veut profiter de cette demande bizarre il lui propose de changer ses vĂȘtements avec lui. Le gendarme refuse ; il a compris que le prisonnier veut s’évader. CHAPITRE33 Pour oublier son prĂ©sent, le narrateur passe en revue ses souvenirs d’enfance et de s’arrĂȘte longuement sur le souvenir de Pepa, cette jeune andalouse dont il Ă©tait amoureux et avec qui il a passĂ© une belle soirĂ©e d’étĂ©. CHAPITRE34 Au milieu de ses souvenirs de jeunesse, le condamnĂ© pense Ă  son crime. Entre son passĂ© et son prĂ©sent, il y a une riviĂšre de sang le sang de l’autre sa victime et le sien le coupable CHAPITRE35 Le narrateur pense Ă  toutes ces personnes qui continuent toujours Ă  vivre le plus normalement au monde. CHAPITRE36 Il se rappelle ensuite du jour oĂč il est allĂ© voir la grande cloche le bourdon de Notre-Dame cathĂ©drale Ă  Paris CHAPITRE37 Le narrateur dĂ©crit briĂšvement l’hĂŽtel de ville. CHAPITRE38 Il est une heure le quart. Le condamnĂ© Ă©prouve une violente douleur. Il a mal partout. Il lui reste deux heures quarante cinq Ă  vivre. CHAPITRE39 On dit que sous la guillotine, on ne souffre pas, que cela passe vite. Le narrateur se demande comment on peut savoir une telle chose puisque aucun condamnĂ© dĂ©jĂ  exĂ©cutĂ© ne peut l’affirmer. CHAPITRE40 Le jeune dĂ©tenu pense au roi. C’est de lui que viendrait la grĂące tant attendue. Sa vie dĂ©pend d’une signature. Il espĂšre toujours. CHAPITRE41 Le condamnĂ© se met dans la tĂȘte l’idĂ©e qu’il va bientĂŽt mourir. Il demande un prĂȘtre pour se confesser, un crucifix Ă  baiser CHAPITRE42 Il se laisse dormir un moment. C’est son dernier sommeil. Il fait un cauchemar et se rĂ©veille frĂ©missant, baignĂ© d’une sueur froide. CHAPITRE43 La petite Marie vient rendre visite Ă  son pĂšre. Ce dernier est choquĂ© devant la fraĂźche et la belle petite fille qui ne le reconnaĂźt pas. Elle croit que son pĂšre est mort. Le jeune condamnĂ© perd tout espoir. CHAPITRE44 Le dĂ©tenu a une heure devant lui pour s’habituer Ă  la mort. La visite de sa fille l’a poussĂ© dans le dĂ©sespoir. CHAPITRE45 Il pense au peuple qui viendra assister au spectacle » de son exĂ©cution. Il se dit que parmi ce public enthousiaste, il y a peut-ĂȘtre des tĂȘtes qui le suivront , sans le savoir, dans sa fatale destination. CHAPITRE46 La petite Marie vient de partir. Le pĂšre se demande s’il a le temps de lui Ă©crire quelques pages. Il cherche Ă  se justifier aux les yeux de sa fille. CHAPITRE47 Ce chapitre comporte une note de l’éditeur les feuillets qui se rattachent Ă  celui-ci sont perdus ou peut ĂȘtre que le condamnĂ© n’a pas eu le temps de les Ă©crire CHAPITRE48 Le condamnĂ© est dans une chambre de l’hĂŽtel de ville. A trois heures, on vient l’avertir qu’il est temps. Le bourreau et ses deux valets, lui coupent les cheveux et le collet avant de lier ses mains. Le convoi se dirige ensuite vers la place de GrĂšve devant une foule de curieux qui attendent l’exĂ©cution. CHAPITRE49 Le condamnĂ© demande sa grĂące Ă  cette personne qu’il croyait juge, commissaire ou magistrat. Il demande, par pitiĂ©, qu’on lui donne cinq minutes pour attendre la grĂące. Mais le juge et le bourreau sortent de la cellule. Il reste seul avec le gendarme. Il espĂšre encore mais voilĂ  qu’on vient le chercher
Le schĂ©ma narratif du rĂ©citLe schĂ©ma actanciel du rĂ©cit Situation initiale Le personnage-narrateur menait une vie heureuse avec sa famille, sa fille Marie, sa femme et sa mĂšre jusqu’au jour du crime qui a bouleversĂ© sa Le rĂ©cit commence in medias res c’est-Ă -dire le moment oĂč l’action est dĂ©jĂ  engagĂ©e. Puisque le plus important est la contestation de la peine de mort, l’auteur fait ellipse de cette situation initiale et passe directement aux faits. Toutefois il nous est facile de dĂ©duire cette situation initiale Ă  travers les flashes back. Analepses, retour en arriĂšre. ElĂ©ment perturbateur Le meurtre commis par le narrateur-personnage. PĂ©ripĂ©ties Le jugement, l’emprisonnement, la condamnation Ă  la peine de mort, recherche du condamnĂ© d’une solution pour prĂ©server sa vie. DĂ©nouement Il n’y a pas de dĂ©nouement. Le condamnĂ© garde l’espoir jusqu’à quelques moments avant l’exĂ©cution, mais Ă  ce moment-lĂ  les bourreaux prĂ©parent l’exĂ©cution. C’est une clausule ouverte, aux lecteurs d’imaginer la fin puisque pour l’auteur ce qui compte c’est la dĂ©nonciation de l’horrible peine de mort. Situation finale L’auteur a fait l’ellipse de la situation finale pour amener le lecteur Ă  gĂ©nĂ©ral Dans la prison de BicĂȘtre, un condamnĂ© Ă  mort le narrateur attend le jour de son exĂ©cution. Jour aprĂšs jour, il note ses angoisses, ses espoirs fous et ses pensĂ©es. Le narrateur nous rappelle les circonstances de son procĂšs chapitres 1/9 .Puis il nous dĂ©crit sa cellule chapitre 10/12 . Il Ă©voque ensuite le dĂ©part des forçats au bagne de Toulon chap. 13/15 . Il nous rapporte la complainte en argot d’une jeune femme Ă  l’infirmerie chapitre 16 .DĂ©sespĂ©rĂ©, il dĂ©cide alors de s’évader chapitre17. on vient lui apprendre que son exĂ©cution aura lieu le jour mĂȘme. chapitre 18/19 . Le narrateur sera transfĂ©rĂ© ensuite Ă  la conciergerie chap. 22 , il y rencontre un autre condamnĂ© Ă  mort chap. 23/24. Son sĂ©jour en prison devient de plus en plus suffocant .il sombre dans les hallucinations et les cauchemars .Il se demande comment on meurt sous la guillotine. chap. 27. Il reçoit aprĂšs la visite d’un prĂȘtre qu’il trouve placide et sans compassion devant son Ă©tat. chap30 La visite de sa petite fille Marie sera Ă©voquĂ©e au chapitre 43. Elle ne le reconnaitra pas, ce qui l’attriste profondĂ©ment. Puis vient l’ultime ligne droite avant la mort; son dernier jour de condamnĂ©. Sur son passage de la conciergerie Ă  la place de GrĂšve oĂč se dresse l’échafaud, la foule rit et applaudit le condamnĂ© Ă©tait donnĂ© en spectacles Ă  cette foule qu’il n a jamais aimĂ© d’ailleurs. Devant le spectre de la mort, le narrateur tremble et implore la pitiĂ© mais il sait dĂ©jĂ  que son sort est scellĂ©. Le bourreau accomplit alors sa tĂąche pour dĂ©capiter le DE STYLELes figures de rapprochement La comparaison elle consiste Ă  rapprocher deux Ă©lĂ©ments, un comparĂ© et un comparant, pour en souligner les ressemblances ou les diffĂ©rences. Le rapprochement des deux termes se fait au moyen d’un outil de comparaison. Ex Les dauphins terme comparĂ© alentour sautent comme outil de comparaison des carpes terme comparĂ©. La mĂ©taphore comme la comparaison, elle rapproche deux Ă©lĂ©ments, mais sans les relier par un outil de comparaison. Ex L’aurore est un cheval Qui s’ébrouant chasse au loin les corneilles. Les figures de remplacement La mĂ©tonymie cette figure consiste Ă  dĂ©signer un ĂȘtre ou un objet par un autre ĂȘtre ou objet qui a un rapport avec lui. Ex boire un verre le contenant dĂ©signe le contenu. Tout Brest accourut. Chateaubriand le nom de la ville dĂ©signe l’ensemble des habitants. La synecdoque c’est une forme particuliĂšre de mĂ©tonymie. Elle consiste Ă  dĂ©signer un ĂȘtre ou un objet par un mot dĂ©signant une partie de cet ĂȘtre ou de cet objet. L’inverse le tout pour la partie est Ă©galement possible. Ex C’était une confusion, un fouillis de tĂȘtes et de bras qui s’agitaient. Zola = de personnes La pĂ©riphrase on emploie une expression au lieu d’un seul mot pour dĂ©signer un ĂȘtre ou un objet. Ex l’üle de beautĂ© pour la Corse L’euphĂ©misme on emploie Ă  la place d’un mot, jugĂ© brutal, un autre mot, au sens attĂ©nuĂ©. Ex Il n’est plus tout jeune = il est vieux. La litote on dit peu, pour en exprimer davantage, souvent en utilisant une forme nĂ©gative. Ex Ce n’est pas mal = c’est trĂšs bien. L’antiphrase par ironie, on dit le contraire de ce que l’on pense mais le ton employĂ© ne laisse aucun doute sur le sens vĂ©ritable du message. Ex J’adore ta nouvelle coupe de cheveux! = je la trouve figures d’insistance L’anaphore on rĂ©pĂšte un mot ou une expression au dĂ©but de plusieurs vers ou phrases. Ex Que tu es belle, ma bien aimĂ©e, Que tu es belle! Cantique des Cantiques L’hyperbole on emploie des termes exagĂ©rĂ©s pour frapper le destinataire. Ex ĂȘtre mort de rire. La gradation on fait se suivre dans une mĂȘme phrase ou un mĂȘme vers des termes de plus en plus forts. Ex Va, cours, vole et nous venge! Corneille Les figures d’opposition Le chiasme quatre termes fonctionnent ensemble deux par deux le 1er et le 4Ăšme, le 2Ăšme et le 3Ăšme sont de mĂȘme nature grammaticale. Ex Plus l’offenseur est cher et plus grande est l’offense. L’oxymore on rapproche deux termes de sens contradictoires dans un mĂȘme groupe de mots. Ex Cette obscure clartĂ© qui tombe des Ă©toiles. L’antithĂšse on rapproche dans une mĂȘme phrase deux idĂ©es opposĂ©es.
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le dernier jour d un condamné résumé chapitre par chapitre