lesalbums ci-dessous abordent le thÚme des émotions en général mais ne traitent pas d'une seule en particulier. Nous, les émotions - Tina Oziewicz - Aleksandra Zajac (illus.) - La Partie (aoû 2021) Un panorama des émotions incarnées par 31 créatures surprenantes : l'amour qui illumine, la reconnaissance qui réchauffe, la colÚre qui explose ou encore la joie qui bondit sur un

InfosDiffusionsCastingRĂ©sumĂ©Lya, 17 ans, vit dans une citĂ© de banlieue avec ses soeurs Chirine, 18 ans, et InĂšs, 7 ans. Depuis que Chirine est devenue femme, son pĂšre ne lui parle plus. Dans sa famille, Lya est la seule Ă  tenir tĂȘte Ă  ce pĂšre devenu violent. À Paris, Chirine rencontre Alex, qui se dit agent et lui propose de devenir mannequin. Mais Ă  travers le regard de Lya, Chirine prend conscience qu'elle est en train de tomber dans la prostitution. La rĂ©volte de Lya va rĂ©concilier le pĂšre avec ses filles et Chirine va apprendre Ă  se dĂ©fendre. Elle rencontre alors Simon, un publicitaire reconnu qui, fascinĂ© par sa beautĂ©, prend son destin en mainGenreFilm - ComĂ©die dramatiqueAnnĂ©e de sortie2007AvecSamy Naceri, LeĂŻla Bekhti, Karina Testa, Fejria Deliba, Samuel Le Bihan, LĂ©a Seydoux, Nora Hamdi, Nora HamdiInfos supplĂ©mentairesProgramme dĂ©conseillĂ© aux moins de 10 ansAvis des internautes 1Vous avez aimĂ© ce programme ?

COUTURECouffin et nid d'ange pour poupĂ©e de 30 cm Sac Ă  langer pour poupĂ©e Gigoteuse pour poupĂ©e Valisette PoupĂ©e en jersey (40 cm) VĂȘtements pour poupon 32 cm Robe chasuble - 36 cm T-shirt et pantalon - 43 cm Casquette - de 33 Ă  53 cm Chapeau - de 33 . Image source: i.pinimg.com. Patrons pour bebe Corolle 30cm?| Bebe corolle, Vetement poupee et Couture

Par Serenza JEAN-PHILIPPE et Emilie HA – M1 CMW Les rĂ©seaux sociaux sont des sites internet qui permettent aux utilisateurs de se crĂ©er une page personnelle afin de partager et d’échanger des informations, rĂ©elles ou fictives avec une communautĂ© rencontrĂ©e sur la plateforme ou un rĂ©seau de connaissances. Depuis quelques annĂ©es ces plateformes deviennent si importantes qu’elles deviennent des supports marketing et publicitaires. Mise Ă  part Facebook les plateformes les plus en vogue dans l’Ouest sont actuellement Twitter, Instagram et YouTube. Aussi divertissants que ces rĂ©seaux puissent paraitre, ils peuvent Ă©galement ĂȘtre trĂšs nĂ©fastes pour le rapport que nous avons Ă  notre propre image. La diffusion d’images de corps idĂ©aux et standardisĂ©s se multiplie et il devient impossible de ne pas s’y comparer ou d’avoir des attentes complĂštement standardisĂ©es. Sur des plateformes oĂč la beautĂ© est Ă©valuĂ©e au nombres de likes ou commentaires positifs, l’insatisfaction corporelle est prĂ©sente chez une grande majoritĂ© des femmes. George Sand disait que la beautĂ© de l’ñme l’emportait sur la beautĂ© physique. C’est une citation et un Ă©tat d’esprit qui perd tout son sens sur les rĂ©seaux sociaux. Instagram, Facebook ou encore Twitter font partie des applications que nous utilisons le plus au quotidien. Pour cause, ces rĂ©seaux sociaux sont Ă  portĂ©s de main sur ordinateur ou sur smartphone, nous sommes, pour la plupart d’entre nous, constamment dessus. Comment tirer des leçons de cette citation tandis que les rĂ©seaux sociaux montrent tout le contraire ? En effet, lorsque nous jetons un coup d’oeil sur Instagram par exemple, les photos que l’on retrouve continuellement sont des photographies de femmes ou d’hommes ayant, pour la plupart, le mĂȘme style, le mĂȘme corps ou encore les mĂȘmes poses. Psychologiquement, notre cerveau se conditionne Ă  ces images que nous voyons tous les jours. Progressivement, sans mĂȘme nous en rendre compte, des critĂšres de beautĂ© viennent s’imposer Ă  nous. Il n’y a plus de diversitĂ©, tout le monde se ressemble, alors nous faisons de mĂȘme, nous nous influençons mutuellement, aboutissant Ă  un cercle qui n’en finit pas. C’est, de plus, un sujet qui touche beaucoup d’adolescents et de jeunes internautes. Ce qu’ils ne se doutent pas, c’est que nous ne voyons jamais l’envers du dĂ©cors, cela est bien connu. En effet, nous ne savons pas ce qui se cache derriĂšre une photographie et de quelle maniĂšre a t-elle Ă©tĂ© traitĂ©e. C’est ce dont nous allons aborder ici dans cette premiĂšre partie, les causes des critĂšres de beautĂ© imposĂ©s par les rĂ©seaux sociaux. I – Les causes des standards de beautĂ© Le physique type des rĂ©seaux sociaux Le sujet des standards de beautĂ© sur les rĂ©seaux sociaux atteint beaucoup de monde, et particuliĂšrement les femmes et les jeunes. Prenons l’exemple d’Instagram. C’est un rĂ©seau social qui a un impact phĂ©nomĂ©nal. En effet, il compte plus de 1 milliard d’utilisateurs dans le monde, dont 12 millions d’utilisateurs actifs en France. Lors de la crĂ©ation d’Instagram en 2010, les premiers utilisateurs se servaient de l’application dans le simple but de partager leurs photographies personnelles avec leurs proches. Il n’était pas question de popularitĂ©, de conformitĂ©, ou de perfection. Aujourd’hui, les rĂ©seaux sociaux ont considĂ©rablement changĂ©s. Que ce soit sur Instagram ou Twitter, les contenus rĂ©guliĂšrement postĂ©s ont atteint une tout autre dimension avec des photographies d’excellentes qualitĂ©s, l’apparition de nouveaux mĂ©tiers, et des attentes largement au dessus de ce qu’étaient les rĂ©seaux sociaux Ă  leur prĂ©mices. L’émergence des influenceurs » joue Ă©galement un rĂŽle trĂšs important dans les standards de beautĂ©. Avant tout, il faut savoir ce qu’est prĂ©cisĂ©ment un influenceur ». C’est une personnalitĂ© publique qui dispose d’une certaine notoriĂ©tĂ© sur les rĂ©seaux sociaux. En marketing, nous pouvons plus parler de leader d’opinion ». En effet, l’influenceur est capable d’affecter les comportements d’achat des autres internautes, constituant sa communautĂ©. Grace Ă  ce statut, cette personne est constamment sollicitĂ©e par les marques dans le but de promouvoir les produits de celles-ci. C’est la raison pour laquelle les influenceurs dĂ©tiennent une grande responsabilitĂ© dans l’influence des critĂšres de beautĂ© sur les rĂ©seaux sociaux. Hormis le fait d’influencer sur la consommation, ils se doivent de vĂ©hiculer une bonne image et de bonnes morales Ă  leur communautĂ©, car ils ont une influence sur eux ils donnent l’exemple Ă  suivre. Les influenceurs montrent par consĂ©quent le meilleur cotĂ© et ce qu’ils veulent nous montrer. Leurs photos sont constamment travaillĂ©es et irrĂ©prochables, ils ne postent que des tendances, tout est calculĂ© au millimĂštre prĂšs et ils ne laissent absolument rien paraĂźtre. Pour rĂ©sumer c’est la course Ă  celui qui fera la photographie la plus parfaite et celle qui fera le plus fantasmer. Tout le monde doit se dire Je veux faire la mĂȘme chose, je veux lui ressembler ». Par consĂ©quent, tout ceci mĂšne Ă  encourager les internautes Ă  copier et Ă  s’inspirer de leurs influenceurs prĂ©fĂ©rĂ©s dans leur habitude alimentaire, leur consommation et Ă©videmment, leur apparence. La magie des retouches photos Toutefois, nous ne savons pas ce que cache une photographie postĂ©e sur les rĂ©seaux sociaux. Pour paraitre encore plus admirable aux yeux du monde, beaucoup d’influenceurs usent de leur talent de retouche ou plutĂŽt, usent des prouesses et de la magie des logiciels et applications de retouches. Aux prĂ©mices d’Instagram, l’application permettait dĂ©jĂ  d’appliquer des filtres colorĂ©s sur les photographies. En effet, certains filtres apportaient un teint plus bronzĂ© Ă  la peau tandis que d’autres appliquaient du noir et blanc, ce qui renforçait les traits du visage. Aujourd’hui, de nombreuses applications de retouches sont Ă  portĂ©es de main et faciles d’utilisation. Nous pouvons citer le logiciel trĂšs connu Photoshop » qui fait des miracles sur le corps humain. Avec ce logiciel, il est possible de lisser le visage, d’agrandir ou de rĂ©trĂ©cir la taille des yeux, de grossir la taille de la bouche, d’ajouter du maquillage, d’amincir le nez et le visage, d’enlever toutes les imperfections
 de mĂȘme pour les parties du corps. Nous l’avons compris, les modifications sont infinies. Cependant, mĂȘme si Photoshop est connu de tous, il est tout de mĂȘme nĂ©cessaire de possĂ©der une certaine expertise et des compĂ©tences pour manier les outils correctement. C’est lĂ  que vont rentrer en jeu les applications de retouches sur smartphone. Elles sont Ă  portĂ©es de main, puisque que ce sont des applications sur portable et non des logiciels sur ordinateur. Elles sont Ă©galement accessibles Ă  tout le monde. En effet, expert en retouches ou non, elles sont trĂšs faciles Ă  utiliser. Nous pouvons citer les applications, qui sont, de plus, gratuites YouCam Makeup » ou FaceTune », trĂšs exploitĂ©es pour les rĂ©seaux sociaux. Imaginez pouvoir modifier et amĂ©liorer toutes les parties de votre corps et visage sans limites en quelques minutes. C’est de cette maniĂšre que les standards de beautĂ© ont rapidement Ă©tĂ© imposĂ©s. Les influenceurs affichent un physique parfait » et sans dĂ©fauts mais ce n’est pas la rĂ©alitĂ©. Un compte Instagram assez addictif qui se nomme celebface », fait source de controverses en mettant en avant les transformations dues aux retouches des stars et influenceurs. Pour rĂ©sumĂ©, il compare la photographie originale sans retouches et la photographie postĂ©e par l’influenceur, avec les retouches. Cela donne un format comparatif avant/aprĂšs » dĂ©nonçant la superficialitĂ© et la faussetĂ© des rĂ©seaux sociaux. Et si nous ne voyons pas directement la diffĂ©rence entre les deux photos, le compte propose Ă©galement des courtes vidĂ©os sous forme de gif pour que les retouches soient plus flagrantes. Il a notamment mit en avant Kendall Jenner ou encore Bella Hadid, prises en flagrant dĂ©lit pour avoir retouchĂ© leur taille en l’affinant ou leur fesses pour les bomber. Ainsi, les rĂ©seaux sociaux regorge d’images rĂ©currentes avec des physiques et des styles redondants considĂ©rĂ©s comme beaux ». Ces standards de beautĂ© sont diffusĂ©s par les influenceurs qui laissent entendre aux internautes et aux plus jeunes qu’il y a, en quelque sorte, un modĂšle Ă  respecter. Pour ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme belle, il faut ĂȘtre mince, avoir une grosse poitrine et des hanches larges mais avec une taille de guĂȘpe. Il faut Ă©galement avoir un visage fin, sans imperfections, un nez fin et une bouche pulpeuse. C’est de cette maniĂšre que les rĂ©seaux sociaux imposent ces critĂšres de beautĂ©, en dĂ©pit du fait que la majoritĂ© des images diffusĂ©es sont des images qui ne reflĂštent pas la rĂ©alitĂ©, qui sont rendues parfaites grĂące aux outils de retouches photos et que les rĂ©seaux sociaux ne sont qu’illusion. En novembre 2018, la cĂ©lĂšbre personnalitĂ© publique Kim Kardashian pousse le bouchon encore plus loin avec une photographie d’elle et ses enfants postĂ©e sur Instagram. Sur cette photo, le compte celebface » dĂ©voile une retouche faite sur sa fille, North West, ĂągĂ©e de 5 ans seulement. Son visage a Ă©tĂ© photoshoppĂ© de sorte qu’il soit plus petit et fin, et son ventre a Ă©galement Ă©tĂ© aminci. Cela lui a valu une vague de haine et de reproches pour avoir retouchĂ© son jeune enfant qui n’a mĂȘme pas encore un corps dĂ©veloppĂ©. Ce flux d’images rĂ©pĂ©tĂ©es montrant les mĂȘmes critĂšres de beautĂ© se voit grandir et se rĂ©pĂ©ter sans cesse. Nous parlions au dĂ©but d’un cercle sans fin. En effet, si les rĂ©seaux sociaux regorgent tant de ces mĂȘmes photos, c’est parce que tout le monde peut se retoucher. Nous pouvons visualiser ici le modĂšle des dominos les grands influenceurs retouchent leur photos, ce qui influence les micro influenceurs Ă  faire de mĂȘme puis les abonnĂ©s qui vont s’essayer Ă  ces applications. Finalement, tout le monde fait comme tout le monde et cela uniformise ce schĂ©ma du physique parfait et ainsi de suite. Le compte des Baddies » Il existe Ă©galement des comptes qui continuent Ă  vĂ©hiculer ces standards, en plus des comptes personnels des influenceurs. Nous allons nous intĂ©resser ici Ă  un compte qui reflĂštent parfaitement le modĂšle des standards de beautĂ© omniprĂ©sent sur les rĂ©seaux sociaux. Il s’agit du compte Instagram Baddies sous le pseudo ». Il est trĂšs populaire en France et compte plus de 580 000 abonnĂ©s. Le concept de ce compte est de mettre en avant des femmes considĂ©rĂ©es comme belles aux yeux de la sociĂ©tĂ©. Pour cela, il re-poste les photos de ces personnes en mentionnant leur nom en description. Lorsqu’on jette un coup d’oeil sur ce compte et sur l’ensemble les photographies, on remarque directement que les femmes mises en avant se ressemblent toutes. Effectivement, comme nous l’avons dĂ©crit plus haut, elles ont toutes un visage et un nez fin, une bouche pulpeuse, des yeux en amande
 Concernant le corps, elles rentrent toutes dans la case des tailles fines, des grosses poitrines et des grandes hanches. Par consĂ©quent, lorsque vous figurez sur ce compte, vous gagnez en visibilitĂ© et obtenez par la suite plus d’abonnĂ©s et de commentaires. Si vous ne ressemblez pas aux personnes mises en avant sur ce compte, vous ne pouvez pas ĂȘtre re-postĂ©. Le compte des Baddies mettent en avant des femmes ordinaires, mais Ă©galement des personnalitĂ©s plus connues. Parmi ces personnes, une personnalitĂ© publique revient trĂšs souvent. Il s’agit de Thylane Blondeau, une mannequin et actrice française. Thylane a d’ailleurs Ă©tĂ© Ă©lue la plus belle petite fille du monde Ă  9 ans. RĂ©cemment, elle a Ă©galement Ă©tĂ© Ă©lue, Ă  l’ñge de 17 ans seulement, femme au plus beau visage du monde. Cette attribution a suscitĂ© de nombreuses polĂ©miques et controverses chez les internautes, lassĂ©s des Ă©ternels mĂȘmes critĂšres de beautĂ©, elle a Ă©tĂ© jugĂ©e trop dans les normes. L’effet de mode du fitness Dans la catĂ©gorie des personnalitĂ©s qui rentrent dans les standards de beautĂ©, nous pouvons citer les cĂ©lĂ©britĂ©s, influenceurs ou encore mannequins. Mais une tendance se retrouve couramment sur les rĂ©seaux sociaux c’est le fitness. En effet, dans la catĂ©gorie des influenceurs, il y a beaucoup de personnes pratiquant le fitness, aussi appelĂ©es fit-girl » pour les femmes. En principe, le fitness dĂ©signe un ensemble d’activitĂ©s physiques permettant d’amĂ©liorer sa condition physique et son hygiĂšne de vie. Parmi les exercices les plus connu, on retrouve les exercices pour les abdominaux, cuisses et fessiers ou encore pour muscler les bras, avec charge ou non. C’est un bon moyen de sculpter son corps lorsqu’on cherche Ă  prendre du fessier ou Ă  perdre du ventre. Le fitness est donc avant tout une pratique sportive permettant aux pratiquants de rester en bonne santĂ©. Cependant, depuis que le fitness est apparu sur les rĂ©seaux sociaux et plus particuliĂšrement sur Instagram, cette activitĂ© est aussitĂŽt devenue un phĂ©nomĂšne de mode. Les fit-girls sur Instagram aiment montrer au travers de leur photos, leur corps transformĂ© par le fitness ou la musculation. Cela se traduit par des posts dans lesquels les fit-girls comparent leur corps avant et aprĂšs le fitness. Ce sport a changĂ© la vie d’énormĂ©ment de monde il existe des comparatifs de personnes anorexiques ayant pris des dizaines de kilos avec le fitness, ou au contraire, des personnes en surpoids ayant perdu du poids grĂące Ă  leur persĂ©vĂ©rance dans ce sport. Alors que pour certains, se sculpter le corps est une nĂ©cessitĂ©; pour d’autres, cela leur permet de perfectionner leur corps en ajoutant un peu de muscle dans le fessier pour qu’il grossisse ou en travaillant les abdominaux pour avoir le ventre plat. Etre une fit-girl devient donc une tendance la volontĂ© est d’afficher un corps Ă©lancĂ© et travaillĂ© dans le but de montrer que, devenir mince, est le schĂ©ma Ă  suivre pour ĂȘtre belle et pour se sentir belle
 mais surtout pour rentrer dans les normes. Ces influenceurs fitness ne rĂ©vĂšlent cependant pas tout l’envers du dĂ©cor. En effet, ils montrent ce qu’ils souhaitent nous montrer. Dans ce cas, c’est prĂ©cisĂ©ment leur corps de rĂȘve aux courbes parfaites. Et pourtant, il ne suffit pas de pratiquer le fitness pour obtenir ce rĂ©sultat. En rĂ©alitĂ©, il est Ă©galement nĂ©cessaire d’avoir une bonne hygiĂšne de vie en complĂ©ment. En somme, une fit-girl doit contrĂŽler son alimentation et doit faire attention Ă  la quantitĂ© de nourriture qu’elle ingĂšre. De plus, les personnes pratiquant le fitness ou la musculation ont souvent recourt aux stĂ©roĂŻdes et aux protĂ©ines qui les aident Ă  augmenter leur masse musculaire. Le fat shaming » inciter Ă  garder ces standards Nous l’avons vu, le fait de rencontrer les mĂȘmes photos et les mĂȘmes physiques au quotidien sur les rĂ©seaux sociaux nous conditionne Ă  acquĂ©rir des critĂšres de beautĂ©. Cependant, dans les facteurs et causes de ces standards, il y a Ă©galement les commentaires et remarques sur les rĂ©seaux sociaux qui rentrent en jeu. Que ce soit sur Instagram ou Twitter, nous sommes sur des plateformes qui nous permettent de poster du contenu visuel ou Ă©crit. Tout le monde peut s’exprimer comme il le souhaite et tout le monde peut commenter les photographies des autres internautes. Lorsque ces commentaires sont constructifs et positifs, il est toujours plaisant de pouvoir Ă©changer des opinions et avis avec d’autres personnes. Cependant, les internautes ne sont pas tous bienveillants et certains profitent de se trouver derriĂšre un Ă©cran d’ordinateur ou de tĂ©lĂ©phone pour critiquer et attaquer de maniĂšre totalement gratuite. Dans notre cas, nous parlerons de fat shaming ». Le fat shaming est le fait d’humilier et d’harceler les personnes en surpoids, mais les femmes sont le plus touchĂ©es. Sur les rĂ©seaux sociaux, cela se manifeste par des commentaires trĂšs dĂ©placĂ©s voir intolĂ©rables sur le physique d’une femme grosse. Mais pourquoi ces agissements et pourquoi est-ce rĂ©pandu ? Les causes les femmes grosses ne rentrent pas dans les critĂšres de beautĂ©. En effet, les femmes belles et parfaites sont obligatoirement minces. L’actrice de la sĂ©rie Pretty Little Liars », Ashley Benson, en a Ă©tĂ© victime. En effet, elle a Ă©tĂ© critiquĂ©e sur son physique et particuliĂšrement sur son poids elle a Ă©tĂ© jugĂ©e plus grosse que la norme. Elle explique que certaines personnes de l’industrie du cinema Hollywoodien l’avaient jugĂ©e trop grosse ». Elle confit dans une interview J’ai pleurĂ© pendant 30 minutes, mais aprĂšs tu te dois de laisser couler, sinon tu peux vraiment entrer dans un cycle infernal liĂ© Ă  des problĂšmes de sous-alimentation. Beaucoup de personnes dans ce milieu entendent trop souvent qu’elles doivent perdre du poids ». Une Ă©tude amĂ©ricaine basĂ©e sur le rĂ©cit de 50 femmes obĂšses a montrĂ© que celles-ci avaient subi 1077 moqueries sur leur poids en seulement une semaine. Ainsi, nous retrouvons le cercle continu mentionnĂ© plus haut. Le but des rĂ©seaux sociaux est d’ĂȘtre le plus parfait possible et ĂȘtre adulĂ© par les autres. C’est la course Ă  celui qui sera le plus populaire et le plus suivi. Si vous ne rentrez pas dans les cases des standards de beautĂ© imposĂ©s par les rĂ©seaux sociaux, vous n’intĂ©resserez personne. Dans le cas du fat shaming, vous n’avez pas non plus envie de vous faire harceler parce que vous ĂȘtes grosse et que vous n’entrez pas dans les normes. Les internautes vont ainsi continuer Ă  considĂ©rer qu’ĂȘtre grosse n’est pas beau car ceux qui le sont se font critiquer. Pour continuer dans les exemples, la chanteuse Bebe Rexha a rĂ©cemment Ă©tĂ© jugĂ©e trop grosse encore une fois par les couturiers. En effet, plusieurs designers de mode ont refusĂ©s d’habiller la chanteuse amĂ©ricaine pour la cĂ©rĂ©monie des Grammy Awards, faisant une taille 40. Elle a fait polĂ©mique en le faisant savoir sur Twitter, en poussant un coup de gueule » sur cette histoire. En effet, elle a dĂ©clarĂ© Mon Ă©quipe a contactĂ© de nombreux designers et beaucoup d’entre eux ne veulent pas m’habiller parce que je suis trop grosse ». De ce fait, nous pouvons Ă©galement constater qu’en plus des utilisateurs des rĂ©seaux sociaux, la sociĂ©tĂ© entiĂšre est soumise Ă  ces standards de beautĂ©, la preuve avec ces cĂ©lĂ©britĂ©s qui sont victimes du fat shaming dans l’industrie du cinĂ©ma mais aussi et surtout de la mode. Dans la mode, justement, il serait judicieux de mentionner les comptes Instagram des mannequins, toutes possĂ©dant le corps parfait Ă  montrer sur les rĂ©seaux sociaux. En parlant de corps parfaits », des mannequins ont d’ailleurs susciter une grosse polĂ©mique concernant une campagne publicitaire. Mais c’est surtout la marque pour laquelle elles ont rĂ©alisĂ© ces photographies qui est ciblĂ©e. En effet, la cĂ©lĂšbre marque de lingerie Victoria’s Secret » a rĂ©alisĂ© une campagne dans laquelle les mannequins, fines et Ă©lancĂ©es appelĂ©es les angels » posent les unes Ă  cotĂ© des autres dans leurs cĂ©lĂšbres sous-vĂȘtements et soutien-gorges Ă©chancrĂ©s. C’est bien connu, avec Victoria’s Secret, ĂȘtre mince a toujours Ă©tĂ© la tendance. Ce qui a posĂ© problĂšme, dans cette publicitĂ©, est le slogan situĂ© au milieu de l’affiche The perfect body ». En effet, cela revient Ă  affirmer que le corps parfait » se rĂ©sume Ă  un corps mince avec des jambes Ă©lancĂ©es. A contrario, les femmes rondes, en surpoids ou obĂšses n’ont pas consĂ©quent pas de corps parfait selon l’enseigne. Les internautes ont estimĂ© que ce slogan contribue fortement Ă  complexer les femmes qui ne sont pas de la mĂȘme corpulence que ces mannequins. Trois jeunes femmes britanniques, Frances Black, Gabriella Kountourides et Laura Ferris ont par consĂ©quent lancĂ© une pĂ©tition sur le site exigeant que la marque change les mots utilisĂ©s dans ses publicitĂ©s pour ne plus encourager des standards de beautĂ© inatteignables. Elles expliquent que les femmes sont bombardĂ©es au quotidien par des publicitĂ©s, que ce soit sur les rĂ©seaux sociaux ou autre part, qui ont pour but de les faire se sentir mal dans leur peau, dans l’espoir qu’elles achĂštent des produits supposĂ©s les rendre plus belles et plus heureuses. Effectivement, le fait de proposer une seule morphologie et une seule silhouette comme la silhouette parfaite » contribue Ă  entretenir une faible estime de soi et Ă  faire croire aux femmes que leur corps est imparfait et peu attirant, parce qu’il n’entre pas dans les critĂšres de beautĂ© prĂ©cis. Nous pouvons de ce fait aborder la deuxiĂšme partie vers un changement des mentalitĂ©s sur les rĂ©seaux sociaux. II – Vers un changement des mentalitĂ©s sur les rĂ©seaux sociaux Ashley Graham, la mannequin grande taille qui brise les diktats de beautĂ© Ashley Graham est une mannequin amĂ©ricaine grande taille. Elle est repĂ©rĂ©e Ă  l’ñge de 12 ans, quelques agences renommĂ©es comme I&I. En 2012 elle prĂ©sente une Ă©mission sur MTV Made dans laquelle elle coach des mannequins grandes tailles afin de les aider Ă  dĂ©filer mais surtout Ă  assumer leurs corps. Elle marque l’histoire de la mode Ă  30 ans, en effet avec 5,5 millions de dollars gagnĂ©s en 2017 elle entre dans le top 10 des mannequins les mieux rĂ©munĂ©rĂ©es de l’industrie. C’est une premiĂšre pour une mannequin grande taille. Avec sa taille 46-48 elle bat les diktats d’une industrie trĂšs stricte, oĂč la grande majoritĂ© des femmes sont trĂšs minces. Ashley Graham La façon dont on veut se sentir c’est vraiment notre propre choix. En tant que modele on se sent moche, parce qu’on se fait constamment scruter. Et Ă  la fin j’étais lĂ  genre, Allez vous faire voir ». Vous savez quoi ? J’ai de la cellulite, j’ai des bourrelets dans le dos, je suis une femme alors Ă©coutez-Ă©coutez-moi rugir ». Le 20 novembre 2017 la jeune femme s’est mĂȘme rajoutĂ©e des ailes Ă  l’aide de Photoshop attaquant le manque de diversitĂ© parmi les anges de Victoria Secret. La jeune mannequin multiplie les couvertures des magazines les plus prestigieux. Depuis 2016, elle peut aussi se vanter d’avoir une poupĂ©e Barbie Ă  son effigie. En effet, c’est lors de la cĂ©rĂ©monie Glamour Us qu’Ashley Graham a pu enfin dĂ©couvrir la cĂ©lĂšbre poupĂ©e la reprĂ©sentant. Cependant cette poupĂ©e est loin de ressembler aux modĂšles classiques que l’on peut retrouver dans les boutiques de jouets. Les cuisses de la poupĂ©e se touchent, c’est un point sur lequel Ashley Graham avait beaucoup insistĂ© lors de la prise des photos Ă  360° de son corps. Cette poupĂ©e est lourde de sens dans son combat contre les standards de beautĂ© et est aussi trĂšs importante pour les petites filles qui pourront plus facilement s’y identifier sans culpabiliser de ne pas ressembler Ă  ces poupĂ©es standards. La jeune mannequin est aussi trĂšs active sur les rĂ©seaux sociaux, comme sur Instagram oĂč plus de 8 millions de personnes se sont abonnĂ©es Ă  son compte. Elle n’hĂ©site pas Ă  utiliser sa plateforme et sa visibilitĂ© sur les rĂ©seaux sociaux pour diffuser en faveur de la lutte contre les standards de beautĂ©. Elle s’y est imposĂ©e comme l’une des figures du mouvement Body Positive » qui prĂŽne l’acceptation de soi. Ashley Graham lance une campagne pour maillot de bain sans retouches. Elle s’est associĂ©e Ă  la marque Swimsuits for all pour une collection de 9 maillots de bain qui vont de la taille 36 Ă  54. Oui Ă  partir du 36 car aussi fou que cela puisse paraitre dans l’industrie de la mode les femmes sont considĂ©rĂ©es plus size Ă  partir de cette taille. C’est la premiĂšre mannequin grande taille Ă  avoir fait la une de Sports Illustrated. Lors d’une ouverture pour le New York Magazine elle valait demandĂ© Ă  ce qu’on laisse sa cellulite Je n’ai pas honte des imperfections de ma peau, de mes bourrelets ou de ma cellulite, et vous ne devriez pas avoir honte non plus ». En 2015, elle participe Ă  la campagne ImNoAngel qui a Ă©tĂ© lancĂ©e par la marque Lane Bryant, marque de vĂȘtements amĂ©ricaine pour grandes tailles. ImNoAngel est une campagne qui vise bien Ă©videmment Victoria Secret et son dĂ©filĂ© annuel avec ses anges ». Cette campagne a pour but de mettre en valeurs la diversitĂ© des formes et tailles chez les femmes en redĂ©finissant les notions traditionnelles de la sociĂ©tĂ© du terme sexy » avec un message puissant TOUTES les femmes sont sexys. PostĂ©e le 6 avril 2015, la premiĂšre vidĂ©o a recueillie plus de 2,6 millions de vues sur YouTube. Cette campagne fera notamment un comeback en 2017avec ImNoAngel Is Back Le mot de la campagne PlusIsEqua est de faire comprendre que les femmes avec des formes sont comme tout le monde, qu’il serait enfin temps que tous les corps soient reprĂ©sentĂ©s dans les magazines et dans les boutiques sans ĂȘtre mis dans une boite ou Ă  l’écart. Il serait temps que l’industrie reprĂ©sente toutes les formes et tous les types de femmes, de diffĂ©rentes ethnies, corps. Cela tend Ă  changer et c’est positif et surtout progressif. Lyne Bryant est une marque qui montre Ă  toutes les femmes qu’elles sont lĂ  et mĂ©ritent d’ĂȘtre vues que ce soit dans l’industrie oĂč dans le mainstream. En septembre 2016, la marque lance la campagne ThisBody dans laquelle nous allons pouvoir retrouver les cĂ©lĂšbres Ashley Graham, Danielle Brooks actrice de la sĂ©rie Ă  succĂšs Orange Is The New Black, Gabby Sidibe Empire, Alessandra Garcia, Candice Huffin. Commentas-tu rĂ©ussi Ă  passer par la porte, tu as vu ces bourrelets, ĂȘtre n’est pas toujours joli. Ces commentaires qui ont rĂ©ellement Ă©tĂ© postĂ© dĂ©filent sur un fond composĂ© par les femmes qui se dĂ©hanchent en sous vĂȘtements et sont fiĂšres de leurs corps. Your’re one sexy mama. Etre une adolescente peut souvent ĂȘtre difficile surtout dans un monde dans lequel on ne rentre pas dans les tailles standards dans des magasins de vĂȘtements normaux. Cette campagne est lĂ  pour rappeler que mĂȘme les corps qui ne rentre pas dans les standards sont lĂ  pour briller, et que personne ne peut en arrĂȘter le succĂšs. Dans le cadre de cette campagne Ashley Graham qualifie d’ailleurs son corps comme sexy, puissant, fort, et demande aux internautes pour quoi vos corps sont-ils faits ? Car le sien est fait pour commencer une rĂ©volution. Le mouvement bodypositive est d’ailleurs une belle reprĂ©sentation de cette rĂ©volution. Le bodypositive est un mouvement qui prĂŽne l’acceptation de son corps malgrĂ© certains dĂ©fauts hors standard de beautĂ©, crĂ©Ă©e en 1996 par Connie Sobczak et Elizabeth Scott. Ces diktats de beautĂ© amĂšnent souvent Ă  des troubles du comportement alimentaire, qui peuvent engendrer de gros soucis de santĂ© et peuvent couter la vie Ă  certaines personnes. Accepter son corps et chĂ©rir son corps tel qu’il se prĂ©sente est le mot d’ordre de ce mouvement. Avec l’arrivĂ©e des rĂ©seaux sociaux et leur explosion il est de plus impossible de ne pas ĂȘtre confrontĂ© quotidiennement Ă  toutes ces images qui reprĂ©sentent des corps aussi parfaits les uns que les autres. Mais ce sont par ailleurs sur ces mĂȘmes rĂ©seaux que le mouvement a pris une ampleur considĂ©rable. Les internautes, pour la grande majoritĂ© des femmes, n’hĂ©sitent pas Ă  poster des photos de leurs corps, parfois en sous vĂȘtements ou en maillot de bains accompagnĂ©es de lĂ©gendes positives et d’acceptation de soi. Beaucoup de personnalitĂ©s en plus d’Ashley Graham se sont emparĂ©es du mouvement comme notamment Blake Lively, actrice principale de la sĂ©rie Ă  succĂšs Gossip Girl. Cependant sur des plateformes oĂč les corps qui rĂ©pondent le mieux aux standards rĂ©coltent le plus de likes ou commentaires, les posts qui ressortent le plus sur ces hashtags sont au final des corps qui ne sortent pas vraiment des normes. D’autres cĂ©lĂ©britĂ©s se joignent au mouvement Ă  leurs façons. C’est en novembre dernier que le girlsband britannique Little Mix nous dĂ©voilait le clip de la chanson Strip » issu de leur dernier album LM5. Dans ce clip qui prĂŽne l’acceptation de soit on peut retrouver les jeunes femmes au naturel dans des tenues trĂšs proches du corps. Les premiĂšres paroles annoncent la couleur J’enlĂšve tout mon maquillage, Parce que j’adore ce qu’il y a en dessous, J’efface toutes tes paroles, Je m’en fous, je passe Ă  autre chose, Je secoue tout ce poids, Tu sais que j’adore tout ça, Enfin je m’aime quand je suis nue, Plus sexy quand j’ai confiance en moi. » Dans ce clip on voit les artistes se faire tirer les cheveux et se faire maquiller de force montrant les consĂ©quences d’une sociĂ©tĂ© qui nous pousse Ă  ressembler Ă  des standards parfaits. Autres moments trĂšs importants du clip ; la participation des mamans des jeunes artistes mais Ă©galement pleins de femmes inconnues du grand public, la plupart en se dĂ©hanchant en body quelques soit le type de de leurs corps, montrant une fiertĂ© envers leurs formes. Elles finissent le clip totalement nues, recouvertes par des insultes typiques des consĂ©quences des standards de beautĂ© grosse, moche, flasque, taches de rousseur, vergetures, pas assez. L’accueil est trĂšs positif puisque le clip affiche dĂ©jĂ  plus de 24 millions de millions de vues sur YouTube en quelques jours. C’est d’ailleurs sur Twitter que les fans ce sont empressĂ©s d’exprimer leurs joies Ă  l’écart de ce clip qui signifie tant pour plus d’un. En effet peu aprĂšs la sortie du clip les fans ont dĂ©cidĂ© de lancĂ© StripWithLittleMix. Sur ce hashtag les fans postaient des photos d’eux en racontant des histoires vĂ©cues ou encore d’actualitĂ©, le plus souvent sur leurs insĂ©curitĂ©s physiques. Toujours sur Twitter et encore Ă  l’aide d’un hashtag, les internautes et plus prĂ©cisĂ©ment la communautĂ© des femmes rondes ont exprimĂ©s leurs mĂ©contentement Ă  propos de Cristina Cordula, connue pour ces conseils de relookings et de mode. Ses commentaires parfois durs Ă  entendre, ont remuĂ© la toile l’étĂ© dernier. En effet lors d’une Ă©mission sur M6 elle a dĂ©clarĂ© que les combinaisons n’allaient qu’aux femmes minces. Ce Ă  quoi des femmes rondes et fiĂšres de leurs corps ont rĂ©pondu avec des photos d’elles en combinaison que ce n’était pas a Cristina de dĂ©cider le type d’habits qu’elles devraient porter. Ce mouvement Ă  pris une grosse ampleur puisque ce sont des centaines et de milliers de femmes qui ont dĂ©cidĂ© de poster des photos d’elles en combinaison fiĂšrement en n’oubliant pas d’ajouter en description qu’elles se sentaient bien et que Cristina devrait se taire TaisToiCristina. Les Behind The Scenes des photos parfaites rĂ©vĂ©lĂ©es Asos s’est fait remarquer Ă©tĂ© 2017 pour avoir transcendĂ© les codes de la vente Ă  prĂȘt Ă  porter en ligne. C’est Ă  leurs grandes surprises que les internautes avaient pu dĂ©couvrir des photos de mannequins non retouchĂ©es. Plusieurs photos de modĂšle montrent les imperfections » des corps, habituellement effacĂ©s Ă  l’aide de logiciels. Cette initiative Ă  Ă©tĂ© accueillie de maniĂšre trĂšs positives par les internautes qui n’ont pas attendu trĂšs longtemps avant de partager leurs rĂ©actions sur les rĂ©seaux sociaux. Une internaute a tweetĂ© Je suis impressionnĂ©e par Asos qui n’a pas retouchĂ© les vergetures de ce mannequin. Elle est trĂšs belle ! » Son tweet devenu viral, a Ă©tĂ© retweetĂ© 48 000 fois et aimĂ© 160 000 fois. Cependant tous les pays n’ont pas suivi le mouvement, comme les internautes ont rapidement pu le remarquer sur le site italien. Toujours dans ce but de montrer le corps sous un angle naturel et non modifiĂ© par des logiciels ou autres nous avons ces comptes Instagram qui montrent les revers de leurs photos. Ces comptes dĂ©diĂ©s ou posts uniques ont pour but de provoquer une prise de conscience notamment chez les femmes qui auraient tendance Ă  complexer parce qu’elles ne ressemblent pas Ă  ce qu’on appelerait le Body Goal. En montrant des photos comparatives les internautes peuvent prendre conscience que mĂȘme les corps qui paraissent les plus parfaits ont au final autant de dĂ©fauts que les nĂŽtres. C’est le 4 novembre 2016 que l’Instagrammeuse finlandaise Sarah Puto publie son premier post sur la rĂ©alitĂ© de ses photos. Debout VS Assise. La photo du post montre tout logiquement une photo d’elle debout avec un ventre trĂšs plat comparĂ© Ă  une photo assise avec ses bourrelets apparents. Elle explique dans la lĂ©gende qu’elle a toujours eu l’habitude d’avoir des bourrelets et qu’elle pensait qu’ils partiraient en faisant de l’exercice. Seulement elle a pris conscience qu’avoir des bourrelets n’avait rien de mal. Elle rajoute qu’elle a dĂ©cidĂ© de poster ces photos pour faire prendre conscience que malgrĂ© le fait que son corps paraisse parfait sur les photos qu’elle poste quotidiennement elle a aussi ce que la sociĂ©tĂ© appelle des dĂ©fauts. C’est le premier post d’une longue sĂ©rie qui compare ce qu’elle montre et ce qu’elle est rĂ©ellement Instagram VS Reality. Elle pointe Ă©galement du doigt l’usage de Photoshop avec son post Photoshop Vs Reality dans lequel. Ce qui l’a alarmĂ© serait le post d’une cĂ©lĂ©britĂ© qui aurai retouchĂ© sa photo pour paraĂźtre plus curvy. Elle pointe cette habitude de beaucoup d’Instagrameuse car elle a remarquĂ© l’impact nĂ©faste que ça pouvait avoir sur de nombreuses personnes, surtout lorsque ces derniĂšres se comparaient inconsciemment Ă  ses corps ou visages retouchĂ©s. Elle relĂšve le fait que retoucher une photo peut prendre 30 minutes mais cela peut durer toute une vie pour une personne de dĂ©tester son corps car elle aurait espĂ©rĂ© avoir l’image que celle postĂ©e sur les rĂ©seaux sociaux renvoie. L’industrie se nourrit de nos insĂ©curitĂ©s, et ne montre que certains types de corps, s’il vous plait ne les laissez pas vous faire dĂ©tester votre corps » Suivie par plus de 300 milles abonnĂ©es elle accompagne chacun de ses posts de longs messages positifs afin d’aider les internautes Ă  ne pas tomber dans l’excĂšs et rappel que le rendu des photos qu’ils voient tous les jours sont une question d’angle, de prise de vue et de posture. Free Corset movement dans le monde zoom sur la CorĂ©e Le corset est une gaineutilisĂ©e par les femmes pour amincir leurs silhouettes et mettre en valeur leurs poitrines. Entendez par lĂ  un objet qui fait les femmes rentrer dans des critĂšres qui ne sont naturellement pas les leurs. Utiliser des dizaines de produits de beautĂ© quotidiennement sur leurs peaux fait partie de la plupart des femmes corĂ©ennes, qui peuvent se faire lyncher si elles laissent volontairement apparaitre leurs dĂ©fauts. Les ventes de produits de beautĂ© corĂ©ens sont d’ailleurs supposer atteindre 7,2 millards de dollars en 2020. Le principe du mouvement du Free Corset est donc tout logiquement de se libĂ©rer de ces conditions dans lesquelles les femmes sont obligĂ©es de vivre Ă  cause d’une sociĂ©tĂ© qui leur impose des critĂšres de beautĂ© toujours plus strictes. Ce mouvement a pris des dimensions considĂ©rables courant 2018, en effet de plus en plus de femmes se sont rĂ©unies et ont commencer Ă  protester contre la sociĂ©tĂ© ultra misogyne dans laquelle elles vivent. Sur les rĂ©seaux sociaux le mouvement s’illustre par des photos de cheveux coupĂ©s ou encore de maquillage cassĂ© ou bien Ă  la poubelle. Une internaute dĂ©clare Depuis que je me suis coupĂ© les cheveux, on m’a beaucoup demandĂ©e si j’avais rompu avec mon copain ou si ma nouvelle coiffure lui plaisait. Cela veut-il dire que les longs cheveux des femmes appartiennent aux hommes ? ». Une autre internaute poste une photo de ses produits de beautĂ© cassĂ©s avec en description Je me demande pourquoi j’ai perdu mon temps avec ces choses. C’est trĂšs ennuyant que j’ai pu faire subir des choses aussi nocives Ă  mon corps de maniĂšre volontaire. » C’est ainsi que la Youtubeuse sud corĂ©enne Daily Room apparait cheveux coupĂ©s dans sa derniĂšre vidĂ©o. Elle annonce qu’elle ne postera dĂ©sormais plus de vidĂ©os de beautĂ© et qu’elle rejoignait le mouvement du free corset. J’ai Ă©tĂ© Ă©levĂ©e dans une famille patriarcale et j’ai Ă©tĂ© sexuellement harcelĂ©e lorsque j’étais au collĂšge » dĂ©clare-t-elle, elle rajoute qu’elle rejoint le mouvement dans le but de changer la sociĂ©tĂ©. Lina Bae, une autre YouTubeuse Sud CorĂ©enne dĂ©cide elle aussi de protester et de participer au mouvement en postant une vidĂ©o complĂštement diffĂ©rente du contenu qu’elle a l’habitude de poster, contenu type vlog. Le 4 juin 2018 elle dĂ©cide de publier la vidĂ©o qui aura pour titre je ne suis pas jolie. La vidĂ©o commence avec un plan sur la jeune femme, visage Ă  nu sans maquillage avec des remarques qui lui ont Ă©tĂ© faites qui dĂ©filent Applique un peu de BB Cream, ton visage nu est une terreur Ă  mes yeux. Pendant que ces insultes dĂ©filent, la jeune femme se maquille. Une fois le maquillage fini, des remarques continuent de dĂ©filer, cette fois ci en rapport avec son maquillage les hommes n’aiment pas le maquillage trop lourd, juste se maquiller lĂ©gĂšrement, je pensais que tu avais mangĂ© un rat Ă  cause de tes lĂšvres. AprĂšs cela elle se munie d’une lingette dĂ©maquillante et enlĂšve le maquillage qu’elle vient tout juste de faire face camĂ©ra, enlĂšve ses lentilles et remet ses lunettes puis s’attache les cheveux. Elle sourie ensuite fiĂšrement en saluant la camĂ©ra, la vidĂ©o se termine sur ce message Je ne suis pas jolie mais ça va. Ne te blesse pas Ă  cause des autres. Ne te compare pas Ă  l’image des mĂ©dias, tu es spĂ©ciale, comme tu es. Personne ne peut te blesser. Tu n’as pas besoin d’ĂȘtre magnifique ou en forme. Ne soit pas une personne qui est faite par les autres. Trouve tes vraies couleurs, je te soutiendrais toujours. » Cette vidĂ©o fait bien Ă©videmment illusion au mouvement free corset, et en est devenu l’un des symbole phare, mouvement dans lequel elle s’inscrit comme elle l’affirme dans sa vidĂ©o publiĂ©e en octobre dernier. Dans cette vidĂ©o elle raconte Ă  quel point l’effet de la sociĂ©tĂ© la rendue anxieuse et effrayĂ©e de sortir mais surtout casaniĂšre. Je ne voulais plus rien faire, je vivais dans mon lit, j’espĂ©rais pouvoir mourir de la sorte » Pour elle internet Ă©tait son seul moyen d’évasion mais encore lĂ  l’image des femmes diffusĂ©es Ă©taient parfaites, elle s’était toutes jolies, avec un corps parfait. Ce mode de vie l’a faite rentrer dans un cercle vicieux puisqu’elle se comparait constamment aux images renvoyĂ©e sur internet. Pourquoi ne suis-je pas jolie ? Tout le monde est heureux sauf moi ? Elle raconte qu’elle a essayĂ© d’arrĂȘter d’ĂȘtre jolie entendez par lĂ  arrĂȘtez d’essayer de rentrer dans les standards de beautĂ©. À force de rester chez elle et donc de ne pas se maquiller pour tenter de plaire aux regards des autres, elle a commencĂ© Ă  s’habituer Ă  son visage nu, sans maquillage et apprĂ©cier ce qu’elle voyait dans le miroir. Elle a commencĂ© Ă  aller Ă  la salle de sport et prĂ©cise qu’elle l’a fait pour elle et pas pour les autres. Elle se sent enfin heureuse et libre. La vidĂ©o se termine sur ce message La vidĂ©o que vous avez regardĂ©e montre mon Ă©volution, ma frustration et les progrĂšs au fil du temps. » Elle raconte qu’elle s’est faite harcelĂ©e Ă  cause de son poids et Ă  mĂȘme tenter de mettre fin Ă  ses jours. Enfin, elle termine en disant qu’elle se dĂ©clare comme partisante du mouvement free corsey. Elle a d’ailleurs publiĂ© un livre dans lequel elle raconte ses points de vues I am not pretty, le 19 octobre. Elle rajoute aussi qu’une partie des profits seront reversĂ©s Ă  des organisations qui travaillent pour faire avancer l’égalitĂ© entre les genres. Aussi surprenant que cela puisse paraitre, porter des lunettes est aussi considĂ©rĂ© comme un vĂ©ritable dĂ©faut physique chez les femmes. Ces derniĂšres se voient donc contraintes de porter des lentilles. Le port des lentilles est devenu si commun en CorĂ©e du Sud que de nombreuses marques de lentilles ont pu voir le jour, certaines vendent mĂȘme des lentilles de couleur, toujours dans un but plus esthĂ©tique. Il en va donc de soit que trĂšs peu de femmes portent des lunettes au travail en CorĂ©e, encore plus lorsque ces derniĂšres travaillent dans le domaine de la tĂ©lĂ©vision. C’est pourtant avec des lunettes que la prĂ©sentatrice de la chaine MBC, Im Hyun-Joo, se montre face camera depuis avril. Elle avait pour habitude de porter des lentilles ainsi que des faux cils alors qu’elle se rĂ©veillait quotidiennement Ă  2h40 du matin. Avant je portais des lentilles alors que je n’étais pas du tout Ă  l’aise avec cela » dĂ©clare-t-elle dans un interview. Les prĂ©sentateurs hommes quant Ă  eux portent rĂ©guliĂšrement des lunettes, mais selon l’agence Korea’s Yonhap c’est la premiĂšre fois que c’est le cas pour une femme. Elle dĂ©clare Ă©galement quelle comprend Ă  prĂ©sent pourquoi les femmes ne restent pas longtemps dans cette industrie puisque l’apparence semble ĂȘtre plus importante que les rĂ©elles connaissances. AprĂšs son passage elle a postĂ© un message sur Instagram et explique qu’elle a du faire face Ă  beaucoup de questions sur sa motivation Ă  porter des lunettes sur le plateau. Son post a cependant recueilli de nombreux messages positifs de la part de femmes qui disaient trouver sa dĂ©marche trĂšs courageuse et surtout trĂšs encourageante. Dans la continuitĂ© de ces changements la cĂ©lĂšbre compagnie aĂ©rienne locale Jeju Air, a annoncĂ© qu’ils autorisaient dĂ©sormais leurs personnels Ă  porter des lunettes et du vernis. Un porte parole a d’ailleurs dĂ©clarĂ© que le port de lunettes entrerait dĂ©sormais dans les rĂšgles, car la qualitĂ© du service des agents de bord sera meilleure si ils sont plus Ă  l’aise. Conclusion Pour clore cette analyse, nous pouvons bien affirmer que notre sociĂ©tĂ© est influencĂ©e par des critĂšres et standards de beautĂ© prĂ©cis. Ces standards sont Ă©normĂ©ment vĂ©hiculĂ©s depuis les rĂ©seaux sociaux et particuliĂšrement sur Instagram, plateforme sur laquelle des milliers d’images sont postĂ©es au quotidien. Ces rĂ©seaux sociaux, accessibles Ă  tous et utilisĂ©s par tous, sont submergĂ©s d’images rĂ©pĂ©titives. Effectivement, la plupart des profils inscrits se ressemblent en tout point. Les physiques montrĂ©s sont redondants et les styles sont gĂ©nĂ©ralement les mĂȘmes. Actuellement, les rĂ©seaux sociaux ne dĂ©bordent pas de diversification, loin de lĂ . Au contraire, ils sont synonyme de faussetĂ©, de superficialitĂ© et d’uniformitĂ©. Les influenceurs tel que Kylie Jenner sont des piliers dans ces agissements. Ils doivent donner l’exemple et reprĂ©senter le modĂšle de la beautĂ©. Ils font la course Ă  la perfection, et pour cela, doivent se plier aux standards imposĂ©s et doivent possĂ©der un physique irrĂ©prochable. Dans cette perspective, les personnalitĂ©s publiques utilisent des logiciels et applications de retouches pour perfectionner voir modifier entiĂšrement leur physique. Cela se traduit par des corrections sur le visage affiner le visage, grossir la bouche, blanchir les dents
 mais Ă©galement sur le corps affiner la taille, bomber le fessier, effacer les vergetures et autres imperfections
 De plus, les comptes qui mettent en Ă©vidence ces standards de beautĂ© tel que Baddies et les fit girls n’arrangent pas ce phĂ©nomĂšne, ils ne font qu’encourager ce problĂšme. Une autre cause qui encourage Ă  se tenir Ă  ces critĂšres de beautĂ© est le fat shaming. En effet, ce sont les femmes en surpoids qui sont le plus touchĂ©es. Elles sont harcelĂ©es et critiquĂ©es car elles ne rentrent pas dans les cases des femmes belles », car une femme grosse n’est pas considĂ©rĂ© comme jolie contrairement aux femmes fines. Toutefois, face Ă  la vague de haine envers les personnes qui ne rentrent pas dans les codes des critĂšres de beautĂ©s rĂ©gi par les rĂ©seaux sociaux, un dĂ©ferlement de diffĂ©rents mouvements ont commencĂ© Ă  se mettre en place pour contrer tout cela. D’abord avec une remise en cause de ces critĂšres par des personnes influentes telle que Ashley Graham, mannequin grande taille qui participe Ă  des campagnes comme le ImNoAngel lancĂ©e par la marque Lane Bryant pour revendiquer la diversitĂ© des formes. Le Body Positive a Ă©galement fait parler pour dĂ©fendre tous les types de corps possible, mouvement soutenu par le girlsband Little Mix dans leur clip Script ». Sans conteste, le soutien est unanime et Ă©galement trĂšs prĂ©sent en CorĂ©e avec l’exemple de la youtubeuse sud corĂ©enne Lina Bae qui n’hĂ©site pas Ă  s’afficher telle qu’elle est, c’est Ă  dire, sans maquillage, pour mettre en Ă©vidence l’acceptation de soi et que personne ne doit dĂ©terminer son apparence et physique selon les critĂšres imposĂ©s. Annexes Le but de l’interview est d’étudier et de comparer les rĂ©ponses des personnes interviewĂ©s. Nous voulons savoir leur position et avis sur la question des standards de beautĂ© influencĂ©s par les rĂ©seaux sociaux. Nous avons interviewĂ© une femme et un homme pour obtenir un avis chez les deux sexes. Unanimement, chez ChloĂ© comme chez Marc, leur position sur la question est trĂšs similaire. Entretien avec ChloĂ©, 21 ans 1. PrĂ©sente toi briĂšvement Nom, Ăąge, Ă©tudes/profession
 Je m’appelle ChloĂ©, j’ai 21 ans et je suis Ă©tudiante en Master 1 GĂ©ographie de la santĂ© Ă  l’UniversitĂ© Paris-Nanterre. 2. Utilises-tu les rĂ©seaux sociaux ? Si oui, lesquels ? J’utilise facebook, twitter et instagram. 3. A quelle frĂ©quence ? J’utilise Facebook et Twitter plusieurs fois par jours et Instagram de moins de moins, je dirais une fois par semaine maintenant. 4. Es-tu influencĂ© dans ton mode de vie ou ta maniĂšre de penser par les rĂ©seaux sociaux ? Donne nous un exemple. Oui beaucoup. Sur Facebook, je suis de nombreuses associations environnementales et des personnes influentes sur la question, ce qui m’inspire quotidiennement Ă  adopter un mode de vie plus respectueux de la nature. 5. Trouves-tu que les rĂ©seaux sociaux conditionnent tes standards de beautĂ© ? De quelle maniĂšre ? Oui moins Facebook, mais je suis d’accord avec ça pour Instagram surtout, c’est d’ailleurs pour ça que j’y vais de moins en moins. J’ai l’impression de voir tous les mĂȘmes critĂšres de beautĂ© quand je me connecte dessus, avec toujours une concurrence en ce qui concerne le nombre de like. 6. Si oui, peux-tu nous Ă©noncer un ou des critĂšres de beautĂ© dĂ©terminĂ©s par les rĂ©seaux sociaux selon toi ? L’un des plus rĂ©pandu pour moi, le fait d’avoir une taille assez fine. 7. Penses-tu que les moqueries sur le physique tel que le fat shaming » sur internet a un rapport avec ces critĂšres de beautĂ© ? Pourquoi ? Oui bien sĂ»r, lorsque une personne ose » casser les codes et poster une photo d’elle avec ses formes par exemple, elle se fait insulter parce qu’elle ne correspond pas Ă  ce que la sociĂ©tĂ© attend de nous, qu’on se sente bien dans notre corps peu importe la taille, couleur de peau etc. 8. Une campagne publicitaire pour une marque de lingerie a fait polĂ©mique en prĂ©tendant que le corps parfait se rĂ©sumait Ă  un corps mince et Ă©lancĂ©. Qu’est ce qu’un perfect body » pour toi ? RĂ©pondez avec honnĂȘtetĂ©. Pour moi et juste moi un perfect body » c’est avoir un ventre sans graisse qui dĂ©passe, mais quand mĂȘme pas un ventre plat. Avec des jambes qui permettraient de rentrer dans des pantalons taille 38 sans difficultĂ©, c’est-Ă -dire ne pas avoir de grosses cuisses. Mais surtout avoir un visage harmonieux, pas un nez qui est plus gros/long que le reste du visage par exemple. 9. De plus en plus de personne revendiquent un changement de mentalitĂ© quant Ă  ces critĂšres de beautĂ© communs. Es-tu d’accord ? Pourquoi ? Je suis d’accord, personne ne devrait nous dire comment aimer notre corps, c’est un travail personnel et la concurrence qui existe actuellement ne devrait pas avoir lieu. Si chacun prend conscience de ça, on arrivera tous ensemble a changer ces critĂšres de beautĂ© » qui ne devraient ĂȘtre d’autres que se sentir Ă  l’aise avec son corps. Entretien avec Marc, 18 ans 1. PrĂ©sente toi briĂšvement Nom, Ăąge, Ă©tudes/profession
 Je m’appelle Marc, j’ai 18 ans et je suis en terminale S au lycĂ©e Lucie Aubrac Ă  Courbevoie. 2. Utilises-tu les rĂ©seaux sociaux ? Si oui, lesquels ? Oui, j’utilise Instagram, Twitter et Snapchat. 3. A quelle frĂ©quence ? Instagram j’y vais modĂ©rĂ©ment, c’est Ă  faire plusieurs fois par jour mais je n’y passe pas des heures non plus. Twitter de mĂȘme et Snapchat trĂšs peu. 4. Es-tu influencĂ© dans ton mode de vie ou ta maniĂšre de penser par les rĂ©seaux sociaux ? Donne nous un exemple. Oui, surtout en ce qui concerne la mode et ma maniĂšre de m’habiller. Par exemple, quand je vois un style que j’aime bien sur Instagram, je vais m’en inspirer. 5. Trouves-tu que les rĂ©seaux sociaux conditionnent tes standards de beautĂ© ? De quelle maniĂšre ? SĂ»rement, car je trouve que les rĂ©seaux sociaux dĂ©finissent une certaine norme mais je ne pense pas que ça dĂ©finira ce que j’aime ou pas. 6. Si oui, peux-tu nous Ă©noncer un ou des critĂšres de beautĂ© dĂ©terminĂ©s par les rĂ©seaux sociaux selon toi ? Pour moi et pour la plupart des hommes je pense, ça serait plutĂŽt les muscles et une grande taille comme on le voit tout le temps sur Instagram. 7. Penses-tu que les moqueries sur le physique tel que le fat shaming » sur internet a un rapport avec ces critĂšres de beautĂ© ? Pourquoi ? Oui car comme je l’ai dit prĂ©cĂ©demment, les rĂ©seaux sociaux ont crĂ©e une norme et quand tu ne rentre pas dans cette norme, ça attise la haine et les moqueries car tu n’es pas comme les autres. 8. Une campagne publicitaire pour une marque de lingerie a fait polĂ©mique en prĂ©tendant que le corps parfait se rĂ©sumait Ă  un corps mince et Ă©lancĂ©. Qu’est ce qu’un perfect body » pour toi ? RĂ©pondez avec honnĂȘtetĂ©. Pour moi, un perfect body c’est avoir un corps bien dimensionnĂ©, un visage avec des traits marquĂ©s, ĂȘtre musclĂ© mais pas trop et avoir une bonne taille c’est Ă  dire 1m80 voir plus. 9. De plus en plus de personne revendiquent un changement de mentalitĂ© quant Ă  ces critĂšres de beautĂ© communs. Es-tu d’accord ? Pourquoi ? Oui ça serait bien parce que ça Ă©viterait Ă  beaucoup de monde de complexer et Ă©viter toutes les moqueries tel que le fat shaming. Mais je pense que c’est impossible car ça nĂ©cessiterait que tout le monde change de mentalitĂ© et Ă  part s’il y a un mouvement initiateur, ce n’est pas prĂšs d’arriver. Webographie BEE Izabelle, consultĂ© sur Narcity le 25 janvier 2019DUPUIS Jean-Marc, consultĂ© sur SantĂ© Nature Innovation le 20 janvier 2019ERGISI Helena, consultĂ© sur le 25 janvier 2019PONTHIEUX Margaux, consultĂ© sur Influenth le 20 janvier 2019 consultĂ© sur le 16 janvier 2019 VidĂ©os – TED. Grande taille ? Non ! Ma taille. [VidĂ©o en ligne]. Youtube, 27/05/2015 [consultĂ© le 6 janvier 2019]. 1 vidĂ©o, 10 min.
NoraHamdi, nĂ©e le 26 avril 1968 Ă  Argenteuil, est une artiste, romanciĂšre et rĂ©alisatrice française [1].. Biographie. NĂ©e en France Ă  Argenteuil dans une famille d'origine algĂ©rienne, Nora Hamdi est la sixiĂšme d’une famille de douze enfants.Elle grandit Ă  Sartrouville et se passionne trĂšs tĂŽt pour le dessin. AprĂšs l'adolescence, elle s’installe Ă  Paris, fait des petits
A l'occasion de la Saint Valentin, dĂ©couvrez notre sĂ©lection de romans coquins, qui ne manqueront pas de titiller votre imagination ! Tied d’Emma Chase AprĂšs la rencontre, la rupture et le bĂ©bĂ©, Drew et Kate nous embarquent dans leur ultime aventure le mariage. Mais avant de se passer la bague au doigt, le sulfureux couple s’offre une derniĂšre virĂ©e de folie avec ses amis Ă  Las Vegas. Mais sauront-ils rĂ©sister aux tentations de la ville du pĂ©chĂ© ?Dans ce dernier volume de la saga Love Game d’Emma Chase, le playboy repenti et la sexy girl au caractĂšre bien trempĂ© nous offre encore de torrides moments dans une ville oĂč tout peut arriver. Jeux de sĂ©ductions, sous-entendus coquins, quiproquos
 la passion qui brĂ»le entre Kate et Drew est toujours aussi flamboyante et imprĂ©visible pour notre plus grand Love Game T4 d’Emma Chase *Editions Hugo&Cie308 pages, 17 eurosHard Boy de Helena HuntingSur le mĂȘme sujet Demi-sƓur d’un joueur de hockey, Violet s’est jurĂ© de ne pas succomber aux charmes de ces sportifs Ă  la rĂ©putation sulfureuse. Mais quand elle croise le regard d’Alex Waters, co-Ă©quipier de son frĂšre, elle ne peut rĂ©sister Ă  la tentation et se retrouve dans sa chambre d'hĂŽtel. Une aventure sans consĂ©quence, pense-t-elle. Mais son amant n’est pas de cet avis et ne compte pas laisser s’éloigner cette fille au sang Hunting joue sur le fantasme du sportif sexy qu’on a toutes au moins une fois ! rĂȘvĂ© d’aller retrouver dans les vestiaires aprĂšs un match. Alex est chaud bouillant mais aussi sensible et ne manquera pas de vous faire craquer comme Boy de Helena HuntingCity Editions320 pages, 17,50 eurosLibĂ©rĂ©e de Kathryn Taylor Grace, jeune Ă©tudiante amĂ©ricaine sans histoire, traverse l’Atlantique et dĂ©barque Ă  Londres pour y effectuer le stage de ses rĂȘves. A l’aĂ©roport, elle croise la route de son futur boss, le charismatique Jonathan Huntington. ImmĂ©diatement attirĂ©e par cet homme mystĂ©rieux, Grace sent ses dĂ©sirs les plus sombres s’éveiller. DĂ©sirs que ce riche et puissant lord anglais va se faire un plaisir de satisfaire jusqu’à ce que Grace en veuille plus
Si vous avez succombĂ© au charme de Christian Grey, Jonathan Huntington ne devrait pas vous laisser indiffĂ©rentes. Sous ses dehors policĂ©s se cache un homme sexy avec ses blessures et ses secrets et on ne demande qu’à lire la suite de son histoire avec L’étudiante T1 de Kathryn TaylorEditions Marabout collection Red Velvet318 pages, 7,50 eurosChevauchĂ©e intense de Lorelei James AJ a toujours Ă©tĂ© folle de Cord McKay, sĂ©duisant cowboy qui ne la voit malheureusement que comme une gamine la meilleure copine de sa petite sƓur. Mais ce temps-lĂ  est bien fini et la jeune femme est prĂȘte Ă  dĂ©voiler toutes ses armes de sĂ©duction pour passer enfin une nuit de folie dans les bras de celui qui la fait rĂȘver depuis tant d’annĂ©es. Cord se laissera-t-il sĂ©duire par cette jeune femme qui ne manque pas d’audace ?Dans ce troisiĂšme volet des aventures de la famille McKay, la sensualitĂ© et l’érotisme sont toujours aussi prĂ©sents mais on se laisse volontiers prendre par l’histoire de cet homme blessĂ©, qui Ă©lĂšve seul son petit garçon, et de cette femme, pleine d’énergie et romantique qui ne demande qu’à lui offrir son intense Riders T3 de Lorelei JamesEditions Milady412 pages, 16,90 eurosSlow de Kylie Scott CĂ©libataire endurci, Ben, le bassiste des Stage Dive, craque pour Lizzy mais s’interdit de s’approcher d’elle de trop prĂšs. Motif ? Elle est la belle-sƓur de son meilleur ami et partenaire sur scĂšne. Mais la jeune femme ne l’entend pas de cette oreille et finit par passer une nuit dans ses bras. MalgrĂ© ce moment hot sous la couette, Ben prĂ©fĂšre en rester lĂ  pour Ă©viter les problĂšmes. Sauf que les choses ne vont pas se passer comme prĂ©vu et sacrĂ©ment bouleversĂ©es ses potes ou l’amour ? C’est la question que va se poser Ben, le sexy rockeur, pris dans la tourmente entre ses sentiments pour Lizzy, qu’il estime dĂ©fendus, et ses liens d’amitiĂ© avec les autres membres des Stage Dive. Bien Ă©videmment, il faut ĂȘtre deux pour former un couple et quand l’autre ne se laisse pas faire, ça peut conduire Ă  de drĂŽles de situations. A dĂ©couvrir avec plaisir !Slow de Kylie ScottEditions JC LattĂšs collection &moi300 pages, 12,50 eurosTe dĂ©sirer de J. Kenner Angie a grandi en nourrissant ses fantasmes avec le sexy mais dangereux Evan Black. Mais, au moment oĂč sa vie bascule, la jeune femme a besoin de soutien et celui qui hante ses rĂȘves torrides ne peut s’empĂȘcher de succomber enfin Ă  l’attraction irrĂ©sistible qui existe entre eux. Mais il sait qu’il n’est pas pour elle, qui est fille de sĂ©nateur trĂšs en vue par la haute autre histoire d’amour interdite entre une jeune femme, bien sous tous rapports et qui Ă©volue dans les hautes sphĂšres de la sociĂ©tĂ©, et un jeune loup, sexy en diable mais qui trempe dans des affaires louches. DĂ©chirĂ©e entre sa morale et ses sentiments brĂ»lants, l’hĂ©roĂŻne arrivera-t-elle Ă  ramener sur le droit chemin celui qui enflamme son cƓur et sa libido ?Te dĂ©sirer T1 de J. KennerEditions Pocket448 pages, 7,30 eurosL'Ange ou le dĂ©mon de Sylvia Day A 17 ans, Eve perd sa virginitĂ© avec Cain, un sexy et mystĂ©rieux motard qui disparaĂźt juste aprĂšs. Des annĂ©es plus tard, elle croise la route de son frĂšre, le tout aussi sĂ©duisant Abel Reed, tandis que CaĂŻn revient dans sa vie pour l’entraĂźner dans une aventure qu’elle n’aurait jamais imaginĂ©e. Lequel des deux touchera le cƓur d’Eve, partagĂ©e entre son amour d’adolescente et ses dĂ©sirs de femme ?Sylvia Day, a qui on doit la saga Crossfire, dĂ©marre une nouvelle aventure mĂȘlant sexy et paranormal. Entre deux combats contre les mĂ©chants dĂ©mons qui envahissent le monde, Eve chavire dans les bras de CaĂŻn tout en Ă©prouvant de troublants sentiments pour son frĂšre. Et on se demande bien comment tout cela va finir
L'Ange ou le dĂ©mon La marque des tĂ©nĂšbres T1 de Sylvia DayEditions J'ai Lu416 pages, 8 eurosBliss, le faux journal d’une vraie romantique d’Emma Green Dans cette suite, Emma va encore vivre bien des aventures avec son prince sexy, Soren. Et la vie Ă  ses cĂŽtĂ©s est loin d’ĂȘtre aussi paradisiaque qu’on pourrait l’imaginer attentat, trahisons, tromperies, jalousies
. D’un autre cĂŽtĂ©, la passion qui unit Soren et Emma est toujours aussi volcanique. Bilan l’hĂ©roĂŻne est dĂ©chirĂ©e entre son amour fou pour un homme compliquĂ© et son envie de retrouver une vie plus calme, sans toutes ces Ă©preuves qui ne cessent de s’accumuler. ConnaĂźtra-t-elle un happy end comme dans ses romans ?LĂ©ger, rythmĂ©, hot, drĂŽle,
 Ce faux journal d'une vraie romantique ravira les amatrices de princes pas si charmants, de cĂąlins coquins et de le faux journal d’une vraie romantique Vol 2 d’Emma GreenEditions Adictives502 pages, 14,90 euros* Participez Ă  notre jeu concours spĂ©cial Saint Valentin sur Instagram et tentez de remporter la sĂ©rie complĂšte de Love Game d'Emma Chase 4 tomes et une nouvelle, mais aussi la saga Wild Seasons de Christina Lauren 4 tomes et la sĂ©rie Slow Burn de Maya Banks 3 tomes, toutes trois Ă©ditĂ©es chez Hugo&Cie. Natacha Rivalan Ă©crit des articles et des news pour toutes les rubriques du site aufeminin maman, beautĂ©, culture, mariage, dĂ©co
. Elle aime lire, pĂątisser et manger des gĂąteaux, surtout s’ils sont au 

Despoupées et des anges. Deux jeunes musulmanes, Lya et Chirine, cherchent à s'émanciper d'un pÚre devenu violent et méprisant, chacune cherchant leur place dans la société. Chirine décide de quitter la cité et de
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LesZinzins de l'espace saison 1 en détails : avis, résumé d'épisodes, titres VF VO (version originale), bande-annonce en streaming vidéo et spot TV, dates et ordre de diffusion dans la
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