Legroupe de 23 joueurs qui affrontera l'Angleterre à Twickenham samedi prochain s'est rassemblé samedi midi à l'aéroport d'Orly pour commencer leur préparation à Marcoussis.
Pronostic Afrique du Sud – Nouvelle-Zélande 13/08/2022 Rugby Championship Enfin une réaction de la part des All-Blacks ? Par Publié le 12/08/2022 à 14h35, mis à jour 11/08/2022 à 13h20 Contenu conçu et proposé par SportSight Samedi à 17h, les Springboks reçoivent à nouveau les All-Blacks pour la deuxième journée du Rugby Championship. Les Sud-Africains voudront continuer leur bon début de tournoi. La Nouvelle-Zélande, elle, doit réagir après sa performance du week-end dernier. 120€ offerts lors de l'inscription Bwin vous offre 120€ en freebet lors de votre premier pari Afrique du Sud actualité et forme Les champions du monde en titre ont réussi leur entrée dans le Rugby Championship. Avec leur style caractéristique, fait d’agressivité et de chandelles, ils ont roulé sur leurs adversaires néo-zélandais, ne leur laissant que des miettes. Portés par deux ailiers en feu sous les ballons hauts et par une défense imperméable, les Springboks ont annihilé la quasi-totalité des offensives adverses. D’ailleurs, les 10 points inscrits par les Blacks ne font que renforcer cette impression de domination une pénalité inscrite après un hors-jeu largement évitable et un essai amené par un exploit individuel. Les Sud-africains arrivent à Johannesburg avec un effectif légèrement remanié, mais toujours aussi compétitif. Si les champions du monde ne peuvent en aucun cas aborder ce match avec légèreté, leur performance du week-end dernier les place en favoris évidents. La stratégie sera évidemment la même. Les hommes de Jacques Nienaber n’essayent pas de surprendre leurs adversaires qui ont déjà suffisamment de mal à arrêter la machine springbok en la connaissant à l’avance. Avec leur statut de favoris et face à des Néo-zélandais en plein doute, les Boks verraient comme un échec le fait de ne pas s’imposer à Johannesburg. Nouvelle-Zélande actualité et forme Les All-Blacks sont en pleine crise. Le coach Ian Foster est encore plus remis en cause et le public néo-zélandais est en train de tourner le dos à son équipe. Et pour cause, beaucoup d’observateurs attendaient une réaction d’orgueil de la part de la meilleure équipe de l’histoire du rugby mondial. Mais, hélas, pendant 80 minutes, cette dernière a subi les assauts sud-africains, ne parvenant jamais à répondre. Le dernier essai de la partie résume d’ailleurs bien cette équipe néo-zélandaise. Acculés dans leurs 22 mètres, les joueurs décident de relancer à la main, pensant pouvoir réveiller l’esprit All-Black qui sommeille en eux. Mais, quelques secondes plus tard, un en-avant grossier vient offrir un essai à Willie Le Roux. C’est d’ailleurs le cœur du problème. La Nouvelle-Zélande, obnubilée par ses années de domination sur le rugby mondial, n’a pas vu sa marge d’avance se réduire à mesure que les autres nations se professionnalisaient. Fini le jeu all-black qui n’a comme stratégie que le talent individuel des joueurs. S’ils ne peuvent pas deviser un vrai plan de jeu, tant avec le ballon que sans, les défaites à répétition ne seront plus des surprises, mais bien des échecs logiques. En une semaine, impossible de régler ce problème. Mais les hommes à la fougère peuvent commencer à reconstruire sur le peu de garanties qu’ils ont, par exemple sur un jeu au pied d’occupation efficace. Sans Beauden Barrett, aller inquiéter les Springboks sera déjà une amélioration, mais la victoire n’est pas hors de portée, les All-Blacks restant les All-Blacks. Afrique du Sud – Nouvelle-Zélande stats et points clés L’Afrique du Sud a remporté 7 de ses 8 derniers matchs à Nouvelle-Zélande n’a remporté qu’un seul de ses 6 derniers plus grande marge par laquelle les Néo-zélandais ont été battus est de 21 points face à l’Australie en 1999.Les All-Blacks n’ont plus perdu 4 fois d’affilée depuis de leurs 7 derniers matchs, les Springboks n’ont inscrit 4 essais ou plus qu’à une seule reprise face au Pays de Galles, victoire 32-29. Afrique du SudNouvelle-ZélandeNche – Dweba – Malherbe1ère ligneDe Groot – Taukei’aho – LomaxEtzebeth – de Jager2e ligneWhitelock – BarrettKolisi c – Vermeulen – Du Toit3e ligneFrizell – Cane c – SaveaHendrikse – PollardCharnièreSmith – Mo’ungade Allende– AmCentresHavili – IoaneMapimpi – KrielAiliersClarke – JordanWillemseArrièreBarrett On peut à nouveau s'attendre à une domination de la part des Springboks. Cependant, la performance du week-end dernier était telle qu'il sera difficile de la réitérer samedi. Néanmoins, l'Afrique du Sud devrait réussir à l'emporter sur les All-Blacks. Cote Bookmaker Bwin En misant 2€ vous pouvez remporter 4,2€ Les All-Blacks pourraient venir surprendre une Afrique du Sud un peu trop facile en première mi-temps et rentrer en tête à la pause. Les Springboks sauraient cependant réagir en seconde période, à l'image de leur match gagné face au Pays de Galles 32-29. Cote Bookmaker Bwin En misant 2€ vous pouvez remporter 10,5€ Afrique du Sud – Nouvelle-Zélande Comparaison des meilleures cotes Dernière mise à jour le 12/08/2022 à 14h35. Les hauteurs de cotes sont susceptibles de varier. 18+ Jouer comporte des risques. Retrouvez tous nos pronostics ainsi que nos comparateurs de cotes Notre guide complet des bonus paris sportifsPronostics FootballPronostics TennisPronostics Ligue 1Pronostics BundesligaPronostics Serie APronostics Premier LeaguePronostics LigaPronostics Ligue des championsPronostic NBAPronostics RugbyPronostics Loto Foot Contenu conçu et proposé par SportSight. La rédaction du Figaro n’a pas participé à la réalisation de cet article. Elleprendra part au tournoi des Antilles du 3 au 7 juin. C’est le premier déplacement officiel depuis sa renaissance en 2009. Tutt’insemi daretu à a nostra squadra bianca è nera ! C’est un plaisir de les retrouver à chaque fin de saison. Tous nos joueurs Corses, qu’ils portent un maillot insulaire ou celui d’une autre équipe en Europe, se rassemblent désormais sous une seule Malgré les efforts effectués ces dernières années pour développer le rugby féminin, les inégalités au sein du monde de l’ovalie ne sont pas totalement résorbées. Elles sont même ravivées en pleine crise sanitaire mondiale. Après la suspension du championnat Elite 1 féminine, et l’annulation des trois derniers matches du tournoi des Six Nations féminin, c’est bien la question du statut des joueuses qui est remis en cause. Les inégalités dans le monde de l’ovalie se sont ravivées ces derniers jours. Le comité d’organisation du Tournoi des Six Nations a annoncé mardi l’annulation des trois derniers matches du tournoi féminin, dont le France – Irlande. La justification ? "Cette décision fait suite aux récentes restrictions des gouvernements et autorités sanitaires contraignant la préparation des équipes, les déplacements et l’organisation des rencontres pour la fin du tournoi des Six Nations féminin 2020", a précisé le communiqué de la Fédération française de rugby FFR. Mais alors, en quoi l’organisation de ces matches était-elle plus compliquée que pour celle des garçons, qui eux ont pu aller au bout de leur compétition ? La raison se trouve tout simplement dans les statuts. Les joueurs de rugby, et ce peu importe les équipes nationales, possèdent le statut de professionnels. Ils sont salariés de leurs clubs respectifs, et n’ont pas besoin de travailler à côté ou d’organiser leurs agendas pour pouvoir jouer sous les couleurs de leur pays. Ce qui est vrai pour les hommes, l’est beaucoup moins pour les femmes. En effet, au niveau mondial, très peu d’équipes nationales féminines se composent de joueuses professionnelles. “Au niveau mondial, le statut amateur prime encore chez les femmes. Mais petit à petit, les fédérations commencent à développer des contrats pour leurs joueuses car ils se rendent compte de la difficulté pour elles de devoir gérer leur carrière professionnelle et sportive”, explique Laura Di Muzio, joueuse au LMRCV Lille Métropole Rugby Club Villeneuvois, consultante pour France Télévisions et co-fondatrice de l’agence LJA Sports, agence pour la promotion du sport féminin. Hormis les Françaises, les Anglaises, les Néo-Zélandaises et les Écossaises, les autres grandes nations du rugby sont encore considérées comme ayant le statut amateur. “Ce sont des grosses nations qui ont pris le pas, mais même au sein de celles-ci, toutes les joueuses n'ont pas le même statut”, ajoute Laura Di Muzio. Les Françaises, elles, font partie des mieux loties. En 2018, la Fédération française de rugby a été dans les premières au niveau mondial à franchir le pas. Dans le XV de France, elles sont 30 à être sous contrat semi-professionnel, ce qui représente 75% de l’équipe. Cette inégalité entre statuts amateur et professionnel a donc été ravivée lors du week-end du 1er novembre. Alors que les équipes masculines, irlandaises et françaises, ont pu s’affronter dans le cadre du Tournoi des Six Nations sur le sol français, leurs homologues féminines ont dû y renoncer. Le gouvernement irlandais a en effet, fin octobre, reconfiné sa population afin de lutter contre la propagation de la Covid-19, dont les courbes repartaient à la hausse. En plus des mesures restrictives très strictes sur le sol irlandais, les autorités ont aussi imposé une quatorzaine à toutes personnes revenant d’un pays n’étant pas sur la liste verte. La France n’en faisant pas partie, les joueuses irlandaises, qui devaient se déplacer au Stadium de Villeneuve d’Ascq pour ce dernier match des Six Nations, auraient donc dû elles aussi rester à l’isolement à leur retour. Toutefois, n’ayant pas le statut de professionnelles, il leur était alors impossible de s’isoler, puisqu'elles travaillent à côté de leur carrière sportive. Le problème des statuts est donc réapparu. Une situation impensable chez les garçons. “La question ne se serait même pas posée pour la tenue du match chez les garçons. L’annonce du report a été très révélatrice des problématiques du sport de haut niveau amateur. La situation est un peu ubuesque puisque que le même week-end, les deux rencontres doivent se tenir, avec les mêmes conditions sanitaires. Tout a été fait pour que ce soit possible, et là , la seule problématique dépendait du statut”, regrette Laura Di Muzio. Finalement, cette situation invraisemblable, provoquée indirectement par la crise sanitaire de la Covid-19, a démontré une nouvelle fois à quel point le rugby féminin était loin du compte par rapport au rugby masculin. “Ce report, provoqué par la covid, a été un cas concret, et a révélé les problématiques du quotidien des sportives de haut niveau amateur”, ajoute la consultante de France Télévisions. Du côté du XV de France féminin, la décision prise par le comité d’organisation du Tournoi des Six nations n'est évidemment pas bien passée “Bien sûr, nous sommes déçues de ne pas pouvoir jouer ce quatrième match. On avait tout préparé pour pouvoir jouer. En effet, comme les Irlandaises n'ont pas le même contexte sanitaire que nous, et n’ont pas le même statut non plus, nous avions proposé d’aller jouer à Dublin le match a failli être annulé à cause des restrictions sanitaires irlandaises, avant que la France ne se propose d’aller jouer à Dublin. Avant d'être annulé mardi, le match avait été ensuite reporté pour cas de covid chez les Bleues, ndlr. J'avais d’ailleurs trouvé très intéressante notre démarche d’aller jouer à Dublin, dans un élan de solidarité, pour maintenir la rencontre. L'idée était de dire 'c'est nous qui venons, car ça nous tient à cœur mais c'est aussi pour faire passer un message très fort qui était regardez les conséquences de ce genre de situation, il faut faire évoluer les contrats des joueuses'”, explique Annick Hayraud, la manager du XV de France. Annick Hayraud vante d’ailleurs le statut mis en place par la FFR. Plutôt qu’un statut professionnel, elle a opté pour le semi-professionnel. Ce statut leur permet de recevoir tous les mois une rémunération de la part de la FFR, qui est leur employeur, et en parallèle, elles peuvent continuer à étudier, par exemple, ou à préparer leur après-carrière. Un bon équilibre puisque les “filles gardent l'esprit dans la 'vraie vie', peuvent se former pour l’après. On est d’ailleurs en train de faire un gros travail avec les clubs pour savoir comment on peut structurer et faire évoluer le statut dans les clubs parce que, là aussi, on leur demande beaucoup et c'est compliqué”, ajoute Annick Hayraud. Même en 2020, et à un an de la prochaine Coupe du monde, de nombreuses étapes sont encore à franchir. “C'est un combat de tous les jours. Même s'il y a eu des évolutions, il faut malgré tout, au niveau des nations, pousser dans ce sens-là . Au niveau des compétitions et des organisations des tournois comme le Six Nations ou la Coupe du monde, ça commence aussi à prendre. Il y a de plus en plus de monde dans les stades, ce qui est très positif, mais il faut continuer de pousser sur le statut de la joueuse”, poursuit Annick Hayraud. “L'idée n'est pas de tirer à boulets rouges sur les fédérations ou les organisations, mais c'est de réfléchir à comment organiser dans notre société le sport pour les femmes de haut niveau. Car finalement, on se rend compte que, encore une fois, ce qui passe à la trappe, c'est ce qui est économiquement le moins intéressant”, constate Laura Di Muzio. Mais sur cet aspect-là , les lignes frémissent, puisque le rugby féminin rassemble de plus en plus. “Les nations se mettent à se pencher sur la question car il commence à avoir du monde dans les stades, même à l'étranger. Il faut continuer à pousser les fédérations. Et même nous, il faut continuer à aller plus loin”, lance Annick Hayraud. La différence de statut n'a pas seulement touché l'équipe de France. En effet, si les sportifs professionnels et de haut niveau peuvent continuer de s’entraîner lors du deuxième confinement, pour les sportifs professionnels mais ayant le statut amateur comme les joueuses évoluant en Elite 1 féminine, la situation est toute autre. “Tous les amateurs ont dû s’arrêter, les professionnels ont pu continuer mais nous, nous sommes dans un entre-deux, et on a l'impression que ça importe peu”, déplore Laura Di Muzio. Et l’entre-deux a basculé, comme lors du premier confinement, du côté amateur, ce que regrette Carole Gomez, chercheuse à l’Iris et auteure de Le rugby à la conquête du monde - Histoire et géopolitique de l'ovalie. “La situation est très inquiétante car on se retrouve dans la situation identique d'il y a quelques mois. On n'a pas tiré les leçons du premier confinement. Autant il y a quelques mois, la situation était inédite, donc on pouvait comprendre le tâtonnement. Mais aujourd’hui, on a l’impression de revivre un peu la même situation qu'en mars.” Cette interruption du championnat pourrait d'ailleurs avoir un effet sur le XV de France. “Si tous les entraînements reprennent au 1er décembre, l’impact sera moindre. Mais si jamais la situation actuelle se prolonge jusqu'à la fin d'année, cela aura forcément des conséquences, car les joueuses n'auront pas eu d'entraînement collectif pendant plus d'un mois… Donc oui, cela pourra poser problème", craint Annick Hayraud. Dans ce contexte, la priorité est donc de se faire entendre. Si Laura Di Muzio a bien conscience que la situation sanitaire est la priorité, elle ne veut toutefois pas laisser passer cet épisode. “Si on met le couvercle sur tout ça, une fois qu'on sera sorti de cette crise, on ne veut pas repartir de 0. Il faut continuer à mener le combat pour qu'on ne le paye pas dans quatre ou cinq ans.” . 481 300 102 184 181 187 141 462